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De : Lairello atan Date : Lundi 22 septembre 2003 à 12:21:30 | ||
Conte de la folie héroïco-fantaisiste 4 Dans la forêt, à l'abri de toute poursuite, les deux compères adoptèrent une marche propre à la promenade. Ils savaient bien que sous cette beauté se cachait des pièges et des bêtes redoutables. En particulier les Hommes-Loups. Ces derniers craignant le feu ne s'approchait jamais de Lusteria. Emíl et Rojë étaient donc (à peu près) tranquilles. Ben non, ils avaient toujours pas d'armes... C'est malin ça... Ainsi, quand surgit un Homme-Loup d'un fourré, ils étaient prêts à se pisser dessus. En voyant son air appeuré, ils tremblèrent encore plus, ça voulait dire que ce qui poursuivait l'hybride était encore pire. Donc, quand une elfe surgit du même fourré, avec certes une colère à glacer le sang d'un taureau en rut, nos deux héros furent quelque peu soulagés. Encore tétanisé par la surprise, Rojë ne put se pousser de la route de l'elfe à temps. S'en suivit un choc brutal, offrant à l'Homme-Loup l'occasion de fuir. "Maudit soit-tu, fils de Fenrir!" jura l'elfe entre ses dents. Elle se releva et epousseta sa cape verte, ramassa son épée, la rangea dans son fourreau, ne prêtant aucune attention au voleur encore à terre. Elle se tourna vers le manchot qui cachait tant bien que mal un sourire. "Vous m'avez empêché d'accomplir ma mission, vous devez donc être jugés. -Non pas encore..." soupira Rojë qui se relevait enfin. Il s'appretait à fuir, tirant le bras de son ami, quand, surgit de nulle part (des arbres en fait) d'autres elfes leur barraient la route, pointant leur arc vers les évadés. Ils essayerent de fuir de l'autre côté, idem. Ils étaient encerclés. Ils furent conduits à Tar-Hiswë, traversant les brumes séparant le village des elfes du reste du monde. Logés dans une cellule beaucoup plus confortable que celle du donjon de Lusteria, Rojë et Emíl attendirent le lever du jour, car c'est aux aurores qu'ils seraient jugés. Un peu étonnés, ils demandèrent à l'elfe pourquoi si tôt, elle leur répondit que c'était comme ça et que la narrateur n'avait pas envie de détailler (merci très chère). Le lendemain matin, un garde vint réveiller les deux humains, et les conduisit à la grand place où étaient jugés les criminels (qui venaient essentiellement du monde de l'exterieur, souligna le garde). Le juge avait un visage ne laissant trahir aucune emotion, et un regard glacial. Il invita Emíl et Rojë à s'assoir sur l'herbe (ouais, y a que de l'herbe, pas de routes, c'est magnifique). Le jugement put ainsi commencer. "Que l'accusation se présente. Dit le juge d'une voix puissante. -Helcewen Surinyello. Déclara l'elfe. -Aux accusés, maintenant. -Rojë dit Le Furet. Déclara fièrement le voleur -Emíl dit Le Manchot. Déclara son ami plus modestement. Le juge garda un moment le silence, considérant un instant les deux accusés, puis enchaîna. -Bien. Que déclare l'accusation? -L'accusation déclare les accusés coupables d'obstruction à l'achevement d'une mission importante. -Objection, votre honneur! Hurla le voleur, causant un murmure de stupeur dans la foule des badauds. -Plait-il? Demanda le juge l'air surpris (comme quoi...). -Non, rien. Je voulais savoir ce que ça faisait de dire ça... -Je vois... Il semble clair que vous êtes deux irresponsables. -Me mettez pas dans le même sac que lui, dit le manchot en designant son voisin du moignon. -Vous osez me contredire? Votre outrecuidance est inacceptable, espèce de... de... d'humain. La foule éclata de rire, c'est une insulte blessante chez les elfes, et particulièrement inhabituelle chez un juge. Y a tout qui se perd... -Le narrateur est prié de s'en tenir à son devoir, c'est à dire conter cette histoire, nous nous passerons de ses remarques. Dit le juge en levant la tête au ciel. Je te signale, le juge, que je suis aussi l'auteur, je fais ce que bon me semble, je peux même te tuer ha ha!! Alors? Qu'en dis-tu? -Même pas cap'. Un éclair jaillit de nulle part et tua le juge sur le coup. -Hen! Fit la foule. -Hen! Firent les accusés. -La laa~~!! Fit l'accusation." Le juge remplançant qui trainait dans le coin, prit place sur le fauteuil encore chaud du juge décédé, et condamna Emíl et Rojë à assister Helcewen dans sa mission. Mais quelle est donc cette mission? Pourquoi le narrateur c'est un crâneur? C'est vrai que c'est pas Van Gogh qui a peint la Joconde? C'est vrai qu'elle avait pas de dents en fait? Vous le saurez si j'en ai envie. Un passant. Ce message a été lu 6015 fois | ||
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