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De : Narwa Roquen Date : Jeudi 16 novembre 2006 à 17:34:50 | ||
Et le jeu de miroirs continue... Je, tu. Je te tue. Je te hais. Tu es ce que je hais, ce que je tue... Après le flamboyant texte A, on serait tenté de dire du texte B « oui, bof... ». Allons, ami lecteur toujours trop pressé, prends la peine de relire ce texte pas à pas, après tout, l’auteur s’est bien relu... Et tu découvriras une étrange musique, insidieuse, pernicieuse... Quelle subtilité ! Quelle précision méticuleuse dans la description des méandres pervers de cette âme perdue ! Perdue, oui. Perdue dans ses détours, dans ses remous, confuse dans son ambigüité, à tel point qu’il se trompe, lui, il commet une erreur ! Ah, l’acte manqué ! Ce personnage-là est resté humain, il a des sentiments, et ça le ronge. Drôle de haine, si proche d’un amour déçu, impensable, inconcevable ! Jamais il ne reconnaîtra sa honte, mais il y a en filigrane une attirance, une jalousie, une envie dévorante qui rôde... Ah que c’est trouble, que c’est fin, et que c’est fort ! Peut-être plus fort que le texte A. Je ne sais pas. Je ne choisirai pas. Je reste persuadée que l’ensemble des quatre textes ne devrait pas moisir dans un tiroir. Chapeau bas pour l’ensemble de ta prestation ! Narwa Roquen,cette WA, quel bonheur! Ce message a été lu 6684 fois | ||