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De : Galadriel  Ecrire à Galadriel
Page web : http://www.cercledefaeries.com
Date : Jeudi 22 fevrier 2001 à 21:16:55
<p align="justify">Bien essayons de reprendre tout cela calmement

Déjà pour l'engagement des auteurs et leur oeuvres et le rapport à Tolkien je remarque que tu joues bien sur les mots. Le sens évident et sur lequel nous débations depuis quelques jours était politique voila qu'on en arrive à la religion. Objection rejetée donc.
Cela étant dit et en ce qui concerne Tolkien (je remarque que les généralisations ne sont rarement approuvées alors j'évite de me mouiller sa foi religieuse se retrouve dans certains passages de son oeuvre (que je ne m'amuserais pas à vous citer pour la bonne raison que mon savoir en ce domaine n'est pas assez exhaustif pour vous faire une argumentation, dit-elle en parant d'avance toute remarque sournoise bref je vous renvois donc à la biographie d'humphrey carpenter qui lui sera vous expliquer cela bien mieux que moi

En ce qui concerne l'engagement des auteurs en général (et quelquesoit l'engagement) je pense qu'il ne se retrouvera pas nécessairement dans tous ses ouvrages, ni même dans un seul. Tout dépend du genre de littérature produite, de l'objectivité de l'auteur, de l'importance qu'il apporte au recul littéraire et du degré d'engagement de l'auteur (ah vous vouliez un débat
Une oeuvre peut aussi être appreciée selon différents aspects on peut passer outre l'engagement politique.

Pour donner un exemple, puisque j'en ai un en tête, j'ai étudié une partie de l'oeuvre de Marx en sociologie (cet auteur ayant apporté des concepts importants pour à ce domaine) et tout ce que j'en ai lu est censé et très intéressant. Bien loin des écrits de propagande qu'il a écrit pour le "grand public".

Pour terminer et éviter de vous infliger des marques de clavier sur le visage, j'acquiserais juste à ce qu'a dit Scytale sur la sf/ fantasy qui ne sont que la transposition de notre monde dans un autre cadre et peuvent aussi être le lieu d'expression pour des auteurs engagés !

Galadriel qui pense qu'elle n'aurait pas du se laisser embarquée dans ce débat

</p>


  
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Réponses à ce message :
Telglin  

2001-02-22 22:52:47 

 Et hop, embarquée!Détails
Pour quelqu'un qui voulait éviter de trop se mouiller, voilà une réponse claire, structurée et très intéressante (moi, fayot? meuh non).

D'accord pour dire que les univers de SF ne sont qu'une transposition dans un cadre imaginaire d'idées et de concepts bien réels: il est impossible d'écrire en se débarassant complètement de tout ce qui nous a construit au cours de notre vie, et qui appartient intégralement à la réalité. Le décor imaginaire est au récit ce que le costume est au comédien: un moyen de transposition (houlà, j'ai écrit un truc aussi sérieux, moi? La gastro est pas loin).

Ton allusion aux écrits 'grand public' de Marx par rapport à ces livres plus ciblés sur un sujet bien précis me fait rebondir sur un autre aspect du problème qui nous occupe: l'objectif de l'auteur lorsqu'il écrit un livre.

La plupart du temps, le récit se contente de raconter une histoire sans vouloir faire passer un message revendicatif, protester ou encenser. C'est ce que beaucoup appelle, avec condescendance, de la littérature 'non engagée', sous-entendu 'facile et sans intérêt'. Pour ma part je trouve nettement plus difficile de construire une histoire qui tient la route que de casser à tout va en enfonçant généralement des portes ouvertes. Mais bon je m'égare, je vais en revenir à ce que je voulais dire.

Sans vouloir faire de généralités (mais bon, un peu quand-même), je trouve que, dès qu'un écrivain prétend révéler une vérité ou imposer un point de vue, il écrit une daube infâme (pardonnez-moi l'expression). C'est d'autant plus dommageable que ce sont généralement ces livres là qui bénéficient de plus de notoriété et qui engage le 'grand public' sur des sentiers douteux.

C'est souvent en voulant défendre des grands principes aussi généreux que creux que nous sommes amenés à faire des choses dont les conséquences peuvent s'avérer très fâcheuses. Le nationalisme, le fanatisme et autres concepts en '-isme' ont toujours été défendus par des grands auteurs, qui auraient mieux fait de rester des auteurs tout court.

Telglin, qui va finir par déraper à force de partir dans tous les sens.

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