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De : Lairello atan  Ecrire à Lairello atan
Date : Vendredi 19 septembre 2003 à 13:43:56
Conte de la folie
héroïco-fantaisiste

Tout commença dans une petite bourgade en lisière d'une vaste forêt. Erreste, donc, était peuplée d'habitants, oui cher lecteur, vous avez bien lu. Or, ces habitants n'ont rien en commun avec n'importe quel habitant que vous connaitriez, que vous croiseriez dans n'importe quelle rue de votre bien-aimée planète, d'ailleurs il faudrait lui montrer que vous l'aimez, mais la je m'égare sur des sentiers que je n'ai pas à arpenter ici. Revenons donc aux Errestois. Ces gens-là vivaient en totale indépendence du royaume de Lusteria , contrairement aux autres villages de cette magnifique vallée. Ils ne labouraient, ne cueillaient, ne vivaient que pour leur propre compte, et non pour le Roy qu'ils ne qualifiaient même pas, car votre cher narrateur n'a pas envie de chercher un adjectif seyant au personnage du Roy.

C'était un de ces matins frais où l'on sentait qu'Octobre déployait ses vastes bras brumeux pour embrasser la forêt. Les soupirs du vent faisaient frémir les feuilles des arbres, et ceux qui étaient déjà allés à la mer, dans ce village encerclé de monts, se surprirent à penser aux chants des vagues se suicidant sur la grève. Emíl n'était jamais allé à la mer. Il n'y pensait pas, à ces vagues au summum de leur depression. Emíl, c'est un personnage important dans cette histoire, au cas ou ce cher lecteur que vous êtes ne l'aurait pas remarqué.
Bref...
Ce cher Emíl était le fils d'un bûcheron et d'une tisserande. Il passait ses journées à peindre de son unique main. Il ne pouvait pas aider son père à couper le bois depuis que ce dernier -n'ayant pas pris le temps de décuver- trancha le bras de son fils alors agé de dix ans (il en a quinze maintenant) en s'acharnant sur une bûche resistante, peu desireuse de se faire fendre une nouvelle fois. Emíl se plaisait tout particulièrement à peindre les couleurs de l'automne, surtout depuis que le rouge le jaune et l'ocre étaient en promotion chez tous les colporteurs estampillés Sepácher.

Ce matin-là, donc, notre seul protagoniste -pour l'instant- installa son chevalet face à la forêt encore embrumée, puis courrut chercher son tabouret, puis fit encore un aller et retour pour aller chercher sa malette (eh oui, avec une main c'est peu pratique...) Il s'assit, ouvrit sa malette, souffla un bon coup avant de choisir son pinceau. Et là, c'est le drame. Emíl n'avait rien vu venir. Un homme dans une course effrenée faucha le chevalet du manchot, avant de se confondre dans un ramassis d'excuses incompréhensibles qui ressemblait à "whouaiiii euh déhohé msieur gnagnagna" tout ça en courant bien sûr, ce qui n'est, certes, pas très admirable, mais c'est à preciser quand même. Voyant son chevalet s'ecraser sur le sol, avec la toile vierge, Emíl sentit ses testicules lui remonter dans la gorge (c'est une image, bien sûr). Il se leva brusquement, faisant choir le tabouret, et poursuivit le mysterieux athlète dans la forêt. Il courut un moment, ne voyant plus son prédecesseur, il s'arrêta, souffla en grognant, les mains sur les hanches. Il tourna les talons pour rentrer chez lui, quand une main sortie de nulle part (d'un buisson en fait) agrippa Emíl par sa chemise de lin Sepácher, avant de l'attirer dans le buisson.

Lorsqu'il se trouva face à face avec le possesseur de la main, qui était en fait le mysterieux athlète, qui était en fait un voleur, Emíl voulut lui faire comprendre des poings que ses excuses en purée d'onomatopées n'excusaient pas son acte. Le voleur calma tant bien que mal le peintre avant de se présenter. Rojë. Il expliqua à Emíl qu'il était poursuivi par la garde de Sam Ajestë, le Roy, pour vol à l'étalage, port d'arme non reglementaire, conduite de tricycle en état d'ivresse, et bien pis encore. Emíl voulu se presenter à son tour quand Rojë lui plaqua une main crasseuse sur la bouche, puis il posa son index de l'autre main sur sa bouche pour signifier à son interlocuteur de la fermer. A ce moment-là, une dizaine de gardes royaux passèrent devant le buisson de façon peu discrète. Lorsque la cavalcade fut passée, Rojë demanda asile au manchot. Ce dernier accepta seulement parce que le voleur causait du tort au Roy.

Arriveront-ils à trouver le chemin du retour? Qu'est ce qu'ils auront à manger le soir? Emíl n'est il pas un peu outrecuidant face à son père en prenant une decision dans son dos (mais comment fait-il? De face et de dos, ouah!)?
Vous le saurez, cher lecteur, si la flemme ne me prend pas dans ses bras squelettiques, et pourtant si confortables, avant que ne prenne forme la suite...

Un passant.


  
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Réponses à ce message :
Lomega  Ecrire à Lomega

2003-09-19 23:42:14 

 LA SUITE !Détails
Je la veux !
Je l'exige !

Lomega, Grand Méchant devant l'Eternel

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-20 13:00:50 

 Ami lecteur, la suite.Détails
Conte de la folie
héroïco-fantaisiste
2

Le soir achevait cette journée peu commune pour Emíl (pour ceux qui prennent en route, ils feraient mieux de lire ce qui s'est passé avant, non pas que la suite se verrait incompréhensible, mais juste que j'ai la flemme de resumer, en plus le fait de déblaterer entre ces parenthèses montre que je suis beaucoup plus actif pour raconter des conneries) lorsqu'il arriva sur le pas de sa porte, accompagné de son invité chargé du chevalet, de la toile, du tabouret et de la malette. En entrant, ils furent pris d'assaut par l'odeur d'un potage de starakkademicien. Oui, on sait que c'est ça, parce que en rougissant dans l'eau bouillante, le starakkademicien hurle une parodie involontaire de gospel ou de variété québécoise (qui est déjà assez chiante en temps normal alors imaginez le truc... si vous y arrivez pas, je vous invite à vous risquer un peu à la connerie télévisuelle, à la rigueur via le zapping de C..... plus... houla!! mais j'en viens à parler de télévision et de variété dans un texte qui est censé toucher un minimum à l'heroic fantasy... mais c'est inadmissible, arrêtez moi...)
"Quand est-ce qu'il se calme le narrateur?" demanda Emíl en levant les yeux au plafond (car c'est ce que font les personnages dans ce genre de gag débile).
Très bien je me calme.
"Bien sage." répondit le manchot.

Ainsi, après une explication non contestée par le père qui sortait d'une biture, Emíl et Rojë passèrent à table avec le reste de la famille.
Des réminiscences gastriques perturbèrent sérieusement le père d'Emíl. Il alla donc les laisser s'echapper avant de retrouver son lit.
(tiens, mon chat découvre les joies de taper sur un clavier....)
Bref... le repas se passa comme n'importe lequel où il y a un invité, les hôtes assoment ce dit invité de questions sur sa vie, ce qu'il fait, et cetera, en plus ils font semblant d'être émerveillés par sa vie trépidente ; vous avez déjà été invité à un repas, cher lecteur, vous savez de quoi je parle. Alors qu'ils allaient passer au fromage, la porte de la maison toqua. En fait c'était un garde royal, qui dit s'appeler Mársel, qui aidait la porte à faire ce bruit avant d'ouvrir et de sommer Rojë à le suivre, ainsi qu'Emíl pour aide au délit de fuite. Le fils de bûcheron tomba des nues comme une sorcière, il se croyait protégé par son status d'indépendant. Bien sûr, la loi royale n'a cure de ce genre de chose ; indépendant ou pas, il l'a transgressé.

Rojë rongeait un crouton de pain rassis, tandis qu'Emíl essayait de compter les milliers d'étoiles dans le ciel, car il faisait nuit, là. En plus, la fenêtre de leur cellule -qui ressemblait plus à une meurtrière- n'offrait pas tout le ciel à notre ami manchot, et s'il voulait toutes les compter, il devrait faire ça toute la nuit, pendant que tourne le ciel, et là encore, il y a une marge d'erreur gigantesque, c'est même plus une marge en fait c'est... Bref.
Rojë se creusait le crâne afin de trouver un moyen de s'echapper du donjon. En effet, ils avaient déjà été jugés (le prêtre faisant office de magistrat sortait de table, et ne voulait en aucun cas rater la représentation hebdomadaire du conteur) et condamnés à la pendaison par les pieds et chatouilles au nez jusqu'a ce que mort s'ensuive. D'ailleurs, un petit encart pour vous cher lecteur qui vous demandez en quoi consiste cette torture : sachez tout d'abord que le bourreau est atteint de la maladie de Parkinson. Prenez ce bourreau et munissez-le d'une plume. Il chatouillera alors le condamné, le frappant malgré-lui, ben oui, il a Parkinson le pauvre vieux, faut pas lui en vouloir...
Après la plume, le bourreau usera de tout un panel d'accessoires, entre autres lime, chat, hareng, et j'en passe, ben oui j'ai dit entre autres.

Nos deux amis arriveront-ils à se sortir de ce mauvais pas? Et qui rencontreront-ils dans la forêt (oups j'en dis déjà trop... là on sait qu'ils s'en sortent, à moins que la forêt soit le royaume des morts... tiens pas con ça, je note)? Mais qui a tué Pamela Rose (honteux plaggiat, mais Steven Denis (c'est à dire Jonathan Lambert avec une perruque) me fait rire)? Mais que se passera-t-il en 2014 quand le planétoïde passera? Il parait que la Terre va tourner dans l'autre sens... on verra, ça pourrait être marrant...



Un passant.

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-21 11:46:35 

 Un troisième épisode profond comme c'est pas permis.Détails
Conte de la folie
héroïco-fantaisiste
3

Alors que Rojë commençait à se laisser bercer par le rythme des gouttes tombant du plafond mal isolé, Emíl eut un eclair de génie. Il secoua son ami par l'équivalent d'un "EUREKA!" Ce dernier se tourna vers le manchot et l'interrogea du regard. Emíl s'approcha du voleur et lui fit "pst pst pst" dans l'oreille. Comme je suis omniprésent, même dans l'oreille de Rojë, je peux vous dire ce que ça signifie, mais là je meuble pour le suspens.
"On pourrait s'echapper par les latrines ; des égoûts on rejoindrait la forêt.
-Par les latrines? Compare notre gabarit à celui du trou. T'as jamais joué avec les cubes les cylindres à mettre dans des orifices de même forme? Ca colle pas, même un gosse un tant soit peu sensé le verrait...
-Oui ça je sait, rétorqua le manchot. Mais la pierre où on a creusé le trou des latrines n'est pas solidaire du reste du sol. En grattant un peu, on devrait pouvoir la soulever, et y passer. (Et sonnent les trompettes pour congratulationninguer l'eclair de génire d'Emíl)
-Comment tu sais ça?
-C'est mon voisin Jácob et son associé Delafónd qui fabriquent ces latrines, regarde c'est écrit là. déclara le peintre avec un zeste de triomphe en designant la pierre trouée.
-Je sais pas lire..."
Seul problème nos amis n'avaient aucun outil pour creuser. Ah si, je vois Rojë qui lève un doigt avec le visage qui s'éclaire (d'où la métaphore des ampoules dans les dessins animés). On leur avait vidé les poches, mais Rojë savait que les gardes ne fouilleraient jamais là. Vous avez compris, cher lecteur, d'où il a sorti son trousseau du parfait petit voleur ; j'évite les détails, je sors de table.

Le tout était ensaché dans des feuilles de platane et une vessie de mouton.
"Je garde ça depuis que je suis tout gosse.
-Dans ton cul?! s'exclama Emíl avec un rictus de dégoût découvrant ses dents parfaites de héros de l'histoire (ouais tous les héros sont irréprochables physiquement, c'est bien connu.)
Rojë secoua la tête pour nier avant d'éclater de rire. C'est discret ça, tiens!
Dans ce trousseau il y avait des crochets (pour crocheter les serrures!!), une cuillère (pour creuser et ainsi soulever les latrines!! Si, si c'est écrit dans le mode d'emploi), ainsi que d'autres objets qui serviront plus tard. Petite ellipse. Après quelques heures de travail acharné, nos deux amis avaient reussi à soulever la pierre. Petit problème, ils étaient au cinquième étage. Et les parois du conduit paraissaient glissantes. Qu'importe, les deux prévadés (notez la magnifique contraction) ne voulaient pas finir en charpie à cause des chatouilles d'un ours (ouais à un moment le bourreau utilise un ours, cf chapitre deux pour ceux qui ne suivent pas ou prennent en route) plutôt crever dans une chute de cinq étages, c'est beaucoup plus excitant, selon eux.
Heureusement, ils ne succombèrent pas à cette descente qui fut moins glissante qu'ils ne le craignaient.

Emíl et Rojë suivaient le cours de l'eau qu'on savait sombre malgré le peu de lumière en ces lieux souterrains. Un rugissement fit se retourner les deux hors-la-loi. Horrible détail, Emíl avait oublié le fait que les égoûts de Lusteria étaient peuplés de larves de leviathan. Bien qu'à l'état larvaire, ces bêtes n'en étaient pas moins redoutables. Le peintre proposa à son ami de prendre leurs jambes à leur cou, décision certes peu héroïque, mais que faire face à une larve de leviathan avec seulement trois bras? Ah! Le mutisme vous sied bien, lecteur médisant. Ils coururent à en perdre haleine, et lorsque pointa une lumière, l'espoir et l'envie de vivre donna aux deux fuyards la force de devancer un peu plus leurs poursuivants. Arrivés devant la grille, éclairée d'une torche (oui, il faisait encore nuit) Ils secouèrent en vain les barreaux, hurlant à qui veut bien l'entendre de leur sauver la vie. Deux gardes royaux se présentèrent avec un sychronisme déconcertant,propre à une foule de gags americains. Leurs yeux trahissaient les quelques heures de sieste auxquelles ils s'étaient adonnés non sans plaisir.
La tentative d'evasion par les égoûts n'était donc sûrement pas une première.

"Pas la peine d'hurler ainsi..." dit un garde d'une voix pateuse.
Emíl et Rojë n'eurent pas le temps de répondre, juste de s'accroupir en entendant un rugissement beaucoup plus fort. La bête était juste derrière eux.
Ne faisant pas de distinction entre hors-la-loi et garde royal, la bête fonça sur les gardes, défonçant du même coup la grille. L'appel de la viande avait sûrement déconnecté la partie intelligente (s'il y en a une) de la bête : hors de l'eau, elle ne peut survivre, même avec le ventre plein. Voyant là une occasion inesperée, Rojë et Emíl se levèrent avec vivacité, et coururent vers la forêt, ne tenant pas compte des cris derrière eux .

Emíl et Rojë pourront-ils faire carrière dans la chanson? Mais où va donc déboucher cette histoire encore vide d'interêt? Pourquoi à chaque fin d'episode dans les dessins animés japonais, l'action se fige en une aquarelle avec une voix off qui pose ce genre de question pour qu'on regarde la suite?
Dis Papa, pourquoi? Ecoute biquet, demande à maman, tu vois pas que je regarde le match?!

Un passant.

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-22 12:21:30 

 Episode sponsorisé par l'ONFDétails
Conte de la folie
héroïco-fantaisiste
4

Dans la forêt, à l'abri de toute poursuite, les deux compères adoptèrent une marche propre à la promenade. Ils savaient bien que sous cette beauté se cachait des pièges et des bêtes redoutables. En particulier les Hommes-Loups. Ces derniers craignant le feu ne s'approchait jamais de Lusteria. Emíl et Rojë étaient donc (à peu près) tranquilles. Ben non, ils avaient toujours pas d'armes... C'est malin ça... Ainsi, quand surgit un Homme-Loup d'un fourré, ils étaient prêts à se pisser dessus. En voyant son air appeuré, ils tremblèrent encore plus, ça voulait dire que ce qui poursuivait l'hybride était encore pire. Donc, quand une elfe surgit du même fourré, avec certes une colère à glacer le sang d'un taureau en rut, nos deux héros furent quelque peu soulagés. Encore tétanisé par la surprise, Rojë ne put se pousser de la route de l'elfe à temps. S'en suivit un choc brutal, offrant à l'Homme-Loup l'occasion de fuir.

"Maudit soit-tu, fils de Fenrir!" jura l'elfe entre ses dents. Elle se releva et epousseta sa cape verte, ramassa son épée, la rangea dans son fourreau, ne prêtant aucune attention au voleur encore à terre. Elle se tourna vers le manchot qui cachait tant bien que mal un sourire.
"Vous m'avez empêché d'accomplir ma mission, vous devez donc être jugés.
-Non pas encore..." soupira Rojë qui se relevait enfin. Il s'appretait à fuir, tirant le bras de son ami, quand, surgit de nulle part (des arbres en fait) d'autres elfes leur barraient la route, pointant leur arc vers les évadés. Ils essayerent de fuir de l'autre côté, idem. Ils étaient encerclés. Ils furent conduits à Tar-Hiswë, traversant les brumes séparant le village des elfes du reste du monde.

Logés dans une cellule beaucoup plus confortable que celle du donjon de Lusteria, Rojë et Emíl attendirent le lever du jour, car c'est aux aurores qu'ils seraient jugés. Un peu étonnés, ils demandèrent à l'elfe pourquoi si tôt, elle leur répondit que c'était comme ça et que la narrateur n'avait pas envie de détailler (merci très chère). Le lendemain matin, un garde vint réveiller les deux humains, et les conduisit à la grand place où étaient jugés les criminels (qui venaient essentiellement du monde de l'exterieur, souligna le garde). Le juge avait un visage ne laissant trahir aucune emotion, et un regard glacial. Il invita Emíl et Rojë à s'assoir sur l'herbe (ouais, y a que de l'herbe, pas de routes, c'est magnifique). Le jugement put ainsi commencer.
"Que l'accusation se présente. Dit le juge d'une voix puissante.
-Helcewen Surinyello. Déclara l'elfe.
-Aux accusés, maintenant.
-Rojë dit Le Furet. Déclara fièrement le voleur
-Emíl dit Le Manchot. Déclara son ami plus modestement.
Le juge garda un moment le silence, considérant un instant les deux accusés, puis enchaîna.
-Bien. Que déclare l'accusation?
-L'accusation déclare les accusés coupables d'obstruction à l'achevement d'une mission importante.
-Objection, votre honneur! Hurla le voleur, causant un murmure de stupeur dans la foule des badauds.
-Plait-il? Demanda le juge l'air surpris (comme quoi...).
-Non, rien. Je voulais savoir ce que ça faisait de dire ça...
-Je vois... Il semble clair que vous êtes deux irresponsables.
-Me mettez pas dans le même sac que lui, dit le manchot en designant son voisin du moignon.
-Vous osez me contredire? Votre outrecuidance est inacceptable, espèce de... de... d'humain.
La foule éclata de rire, c'est une insulte blessante chez les elfes, et particulièrement inhabituelle chez un juge. Y a tout qui se perd...
-Le narrateur est prié de s'en tenir à son devoir, c'est à dire conter cette histoire, nous nous passerons de ses remarques. Dit le juge en levant la tête au ciel.
Je te signale, le juge, que je suis aussi l'auteur, je fais ce que bon me semble, je peux même te tuer ha ha!! Alors? Qu'en dis-tu?
-Même pas cap'.
Un éclair jaillit de nulle part et tua le juge sur le coup.
-Hen! Fit la foule.
-Hen! Firent les accusés.
-La laa~~!! Fit l'accusation."
Le juge remplançant qui trainait dans le coin, prit place sur le fauteuil encore chaud du juge décédé, et condamna Emíl et Rojë à assister Helcewen dans sa mission.

Mais quelle est donc cette mission? Pourquoi le narrateur c'est un crâneur? C'est vrai que c'est pas Van Gogh qui a peint la Joconde? C'est vrai qu'elle avait pas de dents en fait? Vous le saurez si j'en ai envie.
Un passant.

Ce message a été lu 5661 fois
Onirian  Ecrire à Onirian

2003-09-23 11:18:41 

 Des poing et des mains.Détails
J'sais que j'rale pour rien mais...
"les mains sur les hanches."
C'est quand même pas facile pour un manchot.
"Emíl voulut lui faire comprendre des poings..."
Euh... Enfin bref voila quoi. C'est un ambidextre qui s'ignore ce manchot !

--
Onirian, pinailleur.

ps : Sinon, c'est sympa ;-))

Ce message a été lu 8193 fois
Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-23 11:37:24 

 En fait...Détails
Il a trois bras. Non je déconne.
Cette histoire de bras je m'en suis rendu compte après avoir posté... c'est bête quand même.
Merci.
Un passant qui louche.

Ce message a été lu 4937 fois
Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-23 11:40:13 

 Chapitre inspiré de l'affaire Ken TUCKYDétails
Conte de la folie
heroïco-fantaisiste
5

Trois jours après le verdict, Emíl et Rojë étaient encore abasourdis. Juste assister une elfe dans sa mission était pour eux bien mieux que la potence ou les chatouilles (cf. avant, chapitre deux je crois). Helcewen ne leur avait toujours rien dévoilé sur cette fameuse mission, ce qu'elle fit le soir de ce troisième jour.
"Vous vous dîtes sûrement que le juge... remplaçant a été d'une extrème clémence avec vous, humains. Leur dit l'elfe alors qu'ils étaient à table dans la hutte de cette dernière.
-Ben, on n'a pas été condamnés à mort, clément, ce n'est pas assez. Répondit Rojë en croisant les pieds sur la table.
-Sache que les elfes ne sont, d'une, pas partisans de la peine de mort, et de deux, nous ne sommes pas expeditifs, comme les juges de vos contrées, à ce que j'ai pu en juger maintes fois.
-C'est le moins que l'on puisse dire, dit Emíl qui jusqu'ici avait la bouche pleine, et vu qu'il est poli, il ne montrait pas sa nourriture mastiquée aux autres, en plus il machait silencieusement, si c'est pas merveilleux.
-Ouais, dit Rojë, comprenant où le manchot voulait en venir. Celui qui nous a condamné à la chatouille, s'est debarassé vite fait du dossier pour ne pas rater les histoires du conteur.
-Je sais, j'ai lu le script avant de faire mon entrée dans cette histoire.
Pas d'anachronisme Helcewen s'il te plait, c'est mal de briser les illusions du lecteur.
-Pardon.
Pas grave, mais ne recommence pas, d'accord?
-Bref reprenons, dit l'elfe en se recoiffant nerveusement. Ah bon? Ha! Ha! Ha! Ce juge est pitoyableuh!
-Naturel, naturel, Helcewen. Dirent en coeur les deux humains.
-Bon ça va... Vous m'avez fait perdre le fil avec vos pitreries. Revenons à cette mission."

Tout en continuant de dîner, l'elfe dévoila tout à ses deux assistants. Sa mission consistait à protéger Yggdrasil, et les trésors des dieux abrités sous les racines de l'if. Si jamais un ou des intrus venai(ent) à acceder à l'arbre millénaire, les gardes devaient se lancer à leur poursuite, et leur ôter la vie. Et bien sûr, recupérer ce qui a été volé, si c'est le cas. L'Homme-Loup a reussi à se débarasser des gardes du trésors (sauf Helcewen, bien sûr) avant de s'emparer de Gungnir. A ce propos, Rojë décomposa son visage en un masque incarnant la stupeur melée à la peur. "Gungnir... Le sabre maudit?!" S'exclama-t-il en tapant sur la table. Emíl n'en avait jamais entendu parler.
Helcewen expliqua que Gungnir était le sabre d'Odin. Ce dernier mesura la puissance destructrice de son arme lorsque un Ancien Géant s'en était
emparé : cette lame avait séparé les continents, créant les Mers Intérieures.
Odin decida de confier son sabre aux elfes, sous les conseils avisés d'Hugen et Munen, les corbeaux de la sagesse. Emíl émit un petit rire face au serieux des deux autres ; il ne croyait pas à ces histoires de géants, de dieux vivants dans un palais célèste, et encore moins au fait qu'une simple lame puisse séparer les terres. Helcewen resta tolerante envers son assistant incrédule. Elle ordonna à Emíl et Rojë de ranger la table et faire la vaisselle avant d'aller se coucher dans l'écurie, ignorant les plaintes des deux humains.

Le lendemain, Helcewen réveilla ses deux sbires sans douceur, et les accompagna chez le forgeron. Les deux humains avaient droit à un minimum d'armement et de protection, sans viser le haut-de-gamme. Sur les étagères du commerçant étaient exposées des sabres elfiques n'ayant rien à voir avec les copies humaines vendues par les colporteurs Sepácher. Emíl en choisit un de valeur moyenne, c'était le Pro-model Legolas. Rojë opta pour une cape verte, la même en moins bien que celle d'Helcewen, et succomba au charme d'une dague (parce que les voleurs y z'ont toujours une dague). L'elfe suggéra aux deux humains de penser à leur protection, et elle leur tendit de cottes de maille en mithril. Ils étaient comme deux gosses à comparer leurs biens, à mimer des combats avec le sabre et la dague, sous l'oeil déconcerté du forgeron. "Tiens prend ça Ajestë, Roy de pacotille!
-Argh je me meurs, hurla Emíl imitant à la perfection l'agonie, se tenant les côtes. Maudit sois-tu. Ajouta-t-il avant de s'écrouler.
Helcewen s'impatienta.
-Mortels, le temps presse.
-On est pas à cinq minutes près... se risqua Rojë.
-Au contraire, chaque minute compte, qui sait ce que font les fils de Fenrir (les Hommes-Loups) avec le sabre maudit."
La mention du Gungnir ramena le serieux sur le visage de Rojë. Il rangea sa dague et suivit l'elfe qui sortait du magasin. Emíl salua le forgeron en s'excusant avant de rejoindre les deux autres en sifflottant, empoignant une cape grise en passant.

Euh... Je sais pas quoi poser comme questions pour donner envie de lire la suite...

Un passant.

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-24 12:02:40 

 Un chapitre très 'hot'Détails
Conte de la folie
heroïco-fantaisiste
6

Alors que Emíl, Rojë et Helcewen sortaient des brumes, une foule d'animaux en tout genre, carnassiers et herbivores reunis (y avait même des invertebrés) fuyait le long du chemin. Un peu intriguée, l'elfe remonta à contre courant du troupeau, sommant à ses assistants de la suivre. Ils débouchèrent sur une clairière calcinée. Au centre gisait un homme vêtu d'une cape bleu banane. Couché sur le dos, il riait aux éclats, les yeux trahissant sa surprise. Helcewen le releva et sourit. "Quelle surprise, dit-elle.
-Quoi donc? mon petit feu ou moi? Répondit le jeune homme qui avait tout au plus le même âge qu'Emíl.
-Plutôt toi, en ces lieux, c'est chose rare.
-Certes, Helcewen. Mais il fallait que je me cache pour essayer ce sort interdit. Haha! Si père savait...
De toute évidence, il s'agissait d'un mage.
-Bien vu l'aveugle, dit-il, mais je ne suis encore qu'apprenti.
-Choisir la forêt comme laboratoire n'est pas très intelligent, Michú. Surtout pour un sort incandescent, dit l'elfe en designant la clairière d'une main désinvolte. De toutes façons, tu tombes bien, l'ami, je venais voir ton père."
S'en suivirent des présentations qu'il me semble inutile de développer ici.

La Porte était un village construit le long de la grand route reliant tous les villages de la vallée. Son nom venait du fait que ce village fortifié se situait à l'entrée de cette vallée. Emíl n'était jamais venu ici. Ses escapades se limitaient à Erreste. Rojë quant à lui était étrangement silencieux. Il avait rabattu la capuche de sa cape et remonté le col, cachant ainsi son visage aux passants. Les autres n'y firent pas attention. Arrivés devant une maison étroite construite sur trois étages, Michú ouvrit la porte et invita les autres à entrer. Dans le salon attendait un vieil homme vêtu d'une robe bordeaux (non, c'est pas un supporter de foot cher lecteur.) Ne semblant pas surpris, il leva des yeux en colère vers Michú. "Fils, j'ai egaré mon grimoire des Sorts Anciens. Tu ne saurais pas où il est? Dit-il en caressant sa barbe, le plus calmement du monde entier de l'univers, même.
-Non, père. Je ne vois pas de quoi tu parles.
-Ben voyons. Le vieil homme claqua des doigts et un gros livre sortit de la sacoche de Michú avant de leviter vers les mains de son père. Quand comprendras-tu que ces sorts ne sont pas des jouets pour illusioniste au rabais?
Laissant de côté ce remontage de bretelles (bien que les mages n'en portent pas, ils défient les lois de la gravité quand leur pantalon est trop grand) il leva la tête vers l'elfe escortée des deux humains.
-Helcewen, je vous attendais. Votre palantír ne marche plus? Je n'ai eu guère de nouvelles de votre part ces derniers temps.
-Non j'ai resilié mon contrat, le forfait était trop cher. J'aurais dû vous prévenir.
Bon allez on arrête avec ces gags pour tolkiendili (rien de péjoratif, je vous assure, cher lecteur. Legolette c'est péjoratif.)
-En tout cas je vous attendais.
-Ca ne me surprend pas, Róber. Vous m'avez déjà fait le coup lors de notre dernière rencontre. Même à Tar-Hiswë nous savons que le dernier modèle de palant...
J'ai dit on arrête avec les gags pour tolkiendili.
-Mais c'est dans le texte...
Je veux pas savoir... Qui a écrit ça? Bref t'as qu'a improviser, ça te tuera pas.
-Ha! Ha! Ha! Reprit l'elfe. CeLa Ne Me SuRpR...
-Naturel, Helcewen, naturel. Dirent en coeur les deux humains.
Elle se tourna vers eux et les foudroya d'un regard 310V 15A ; de quoi leur dresser les cheveux sur le crâne. Fait le beau cheveu. Allez fait le beau. T'auras un nonos. (Celui qui a compris ça, je lui donne un e-kindos.)

Helcewen demanda finalement l'aide du vieux mage. Ce dernier déclina poliment l'offre de son amie, expliquant qu'il s'était hâté de prendre sa retraite, avant que ne soient votées les réformes pour la retraite des mages ; soit cent cinquante ans de cotisations en plus. S'ajoute à ça des charges supplémentaires pour soutenir les fabriquants de sceptres. Maintenant libre de toute obligation budgétaire, Róber devait passer dix ans à enseigner à l'académie de Flencebourg (contre vingt ans selon les nouvelles réformes.)
Ne pouvant donc pas aider Helcewen, il lui proposa l'aide de son fils. Michú sautilla autour de la table pour exprimer sa joie, faisant des pirouettes horizontales, sautant sur les murs, avant de monter dans sa chambre préparer ses bagages. Pendant ce temps, Emíl et Rojë se décidèrent à profiter de la nuit. La Porte offrait une ribambelle de tavernes, et Rojë ne voulait pas manquer cette occasion de s'oublier un peu. Alors qu'ils allaient entrer dans le bar "chez Gillou", un groupe d'hommes vêtus de sombre attrappèrent le voleur et le peintre.
"Tiens Rojë, tu experimente la mode punk? Dit l'un d'eux.
-T'es venu nous payer avec les interêts? Comme c'est gentil. Dit un autre avant de rire bruyamant comme ça "gwahahahahahahr".

Oh! Mais que se passe-t-il? Nos amis arriveront-ils à se sortir de ce mauvais pas? C'est vrai qu'Helcewen elle préfère les vieux? Qu'est ce que ça fait quand on mélange du coca avec de l'acide chlorhydrique et qu'on en fait boire à un chien? Vous le saurez si.


Un passant.

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-25 12:06:28 

 7° Chapitre... déjà... c'est vraiment possible de raconter n'importe quoi aussi longtemps...Détails
Conte de la folie
heroïco-fantaisiste
7

Le groupe d'hommes escorta Emíl et Rojë dans une ruelle avec la douceur requise dans ce genre de situation. Ainsi à l'abri des regards, ils purent s'expliquer plus... "tranquillement'. Ils dirent faire partie de la Guilde des voleurs de Lusteria, avant de se décoiffer de leur capuche. Rojë se tourna vers l'un d'eux. Il attrapa le pendentif autour du cou de cet homme sans que les autres n'aient rien pu faire. Il considera le bijou un instant, et l'arracha.
"Alors comme ça, monsieur a pris la place du chef? Demanda Rojë en dégueulant de l'ironie. Quelqu'un d'aussi brillant que toi, Smokir, ça ne m'étonne pas.
-Rend-moi ça, Rojë, tu n'as plus à fourrer ton museau là dedans, traitre répondit Smokir. Tu as fui au moment où nous avions le plus besoin de toi. C'est grâce à notre ancien chef et à moi si la Guilde vit toujours.
-Qu'est devenu le chef?
-Executé. Il a subit le supplice des noix de coco."
A ces mots chacun réagit pour manifester son dégoût, et sa compassion pour le condamné qui a dû les sentir passer (les noix de coco ; on lui en insère autant que son âge. de zéro à dix ans c'est une, de dix à vingt ans c'est deux, etc. Leur ancien chef avait 61 ans.)

Comme Rojë avait fui avec une part de la fortune de la Guilde, il devait tout leur restituer avec les interêts (dix pour cent par an) ou le payer de sa vie. Il n'avait aucun sou sur lui, Les cinq autres voleurs sortirent leurs armes pour tuer leur ancien ami ainsi que le manchot qui faisait ici un témoin gênant. Emíl se couvrit les yeux pour ne pas voir le massacre, tremblant comme une feuille qui tremble. Rojë allait sortir sa dague, quand surgit de nulle part, une personne s'abbatit sur les assaillants du Furet. Il retournait de la viande comme un merveilleux boucher (phrase qui m'a fait rire, c'est un gars à la radio qui parlait d'un joueur de rugby.) Les laissant en vie avec quelques bras cassés ou des rotules en bouillie, l'homme se tourna vers Emíl et Rojë. Il portait un masque blanc et était couvert d'une cape grise dont le bas était brodé de runes. "Qui que tu sois, merci l'ami. Reussit à dire Rojë alors que le peintre restait petrifié.
-Yann O'Nihm, pour vous servir." Répondit leur mysterieux sauveur. Ce dernier les invita au bar chez Gillou où ils burent comme des trous (Yann buvait avec une paille pour garder sa part de mystère.) Lors des premiers verres, il expliqua aux deux rescapés qu'il les suivait depuis leur sortie de la forêt. Sachant que les elfes ne sortaient que pour des occasions exceptionnelles, il s'était laissé dire qu'il pourrait tarir sa soif d'aventures.

Le lendemain matin, Rojë et Emíl furent réveillés par les coups de pied de Helcewen. Elle les releva par le col et les plaqua contre le mur. Elle leur fit promettre de ne plus sortir sans permission. "Oui, maman" répondit Rojë avant de se prendre une gifle. Michú regardait la scène en retrait, un sourire en coin. Emíl resta muet cherchant Yann du regard. Aucune trace de l'homme masqué. Michú suggéra à Helcewen de partir, car dans sa perspicacité naturelle, il avait déduit que plus ils perdraient de temps à se chamailler, plus le sabre maudit s'éloignerait d'eux. Soudain le mage se figea. Il fouilla ses poches, sa sacoche, il ne trouvait pas ce qu'il cherchait. Il rentra au pas de course chez lui, pour ressortir quelques minutes plus tard l'air abattu. "Mon père a vendu ma baguette magique... C'était un pro-model Harry Potter, edition collector... On n'en trouve plus des comme ça..." Il courut au marchand de sceptres et ressortit avec un baton, le pro-model Gandalf le Gris édition millenium (dans cette édition, il y a le baton, la barbe et le chapeau pointu. Vendu 15000 G aux Sepácher-stores, PRIX CHOC!!) Ceci fait, ils quittèrent La Porte, ainsi que la vallée. Emíl découvrait les vastes plaines. Il regrettait de n'avoir rien pour peindre. Il se contenta de griffonner sur un carnet qu'il avait acheté lors d'une ellipse de ma part. Oui, parce que on dirait pas comme ça, mais il s'en passe des choses dans les ellipses. D'accord, à la base ça a été inventé pour laisser les personnages se reposer ou se soulager par exemple... Avec ces histoires des trente cinq heures, on risque d'en avoir pas mal de nos jours... Manquerait plus que les personnages fassent grève...
"Tiens pourquoi pas... se laissa penser Helcewen."
Faites grève, et vous êtes virés. Je vous dépulperai les oreilles avec une cuillère à glace que même un babouin s'en grattera le cucul (Pef.)

Les personnages partent-ils vraiment en quète du Gungnir, ou alors partennt-ils en vacances? Est-ce que le père d'Emíl a decuvé? Sachant que la force P est de 10 Newton, calculez le torseur de l'arbre (1) par rapport à la vis HC11 Ø5. Je vais me taper la tête contre le bureau ; c'est inadmissible de faire des délires d'ingénieur en mécanique.
Un passant.

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-25 23:24:16 

 Comme j'en ai terminé, j'accélère le pas, voilà le chapitre 8Détails
Compte deux la faulit
Airohiquot-fentéziste
huitre

Il y avais plin de brum sur les pleine. emile il rigoler parseke roger il disé naimpaurte quoi, alors hlcewen elle est pas contente et elle les tape. le maje il recemble a harry potter moi je dis. j'ai bien aimer avent quant il dit oui maman lol. moi je trouve sa tro bien se texte frenchemant, je sé pas ki a écris sa mais sa dechir les abits. mais paye ton senario koi je kiff tro aussi kan ta le juje elfik ki meur. dailleure sé bizard les elfe y parle pas elfik come dan le seigneur des anos. se film il ait tro exselan. on ma di que sé la daptation d'un livre, mais sa mais toneré parse ke lé livre sait nule je le sé j'en ait lut a l'écolle de toute fassons je seche mintenan pour fumé des sigaretes dans les toilette.
"Qu'est ce qu'il se passe avec le narrateur? sa sait hlcween ki parle, et la le maje il dis
-On dirait que c'est pas lui qui parle..."
sait koi un narateure? Moi sait alexia, je suis en 4aime au colèje marcel decheval. à cause que vous avait parlé je sais plus keske je disait, mé bon je doit partire y a la nouvel saizon de sous le soleil on crame. sé tro bien arnold il é tro bo avec sa bouche blanche allé a plusse j'y vait.

Désolé j'étais aux toilettes. Il s'est passé quoi en mon absence?
"Pas grand chose... Dirent en choeur les quatre personnages.
On en était à la sortie de la vallée non?
"Oui, et je suis émerveillé, répondit Emíl.
Attends, t'as pas encore vu la mer, mon petit.
-Ah ouais? On va aller à la mer? Emíl sautillait.
Oui mais je sais pas encore pourquoi, laisse moi réfléchir, d'accord?
-O.K."
Reprenons.
Les quatre voyageurs marchèrent longtemps, longtemps... Je... Je bloque. Faisons dans le simple. Ils rejoignirent un autre chemin longeant une rivière. Helcewen sortit sa carte, et la posa sur le sol. Tous s'agenouillèrent pour la regarder. Après avoir décidé du chemin à prendre (celui qui longe la rivière) ils se relevèrent et furent surpris d'être encerclés d'orcs.

Helcewen sortit son épée et se jeta sur un orc, puis un autre. Michú, pris a dépourvu, se trompa dans ses formules et tranforma Rojë en frite une fois, puis en grenouille, se trompant encore, il finit par faire abattre une pluie d'oursins sur le malheureux voleur qui succomba à ses blessures. Emíl ne savant pas se servir d'un sabre fut maîtrisé en un rien de temps, puis sauvagement dépecé à la pince à épiler. Le mage se trompa une dernière fois dans ses sorts avant de s'auto-pétrifier. Desolé Emíl, changement de plan, tu ne verras pas la mer.
"Bien sûr que si! Répondit le cadavre d'Emíl. Sur ces mots, il se releva, et partit à la découverte de la mer.
-Attends-moi, dit le voleur percé de partout. Je viens avec toi, on sert plus à rien pour le scénario on peut faire ce qu'on veut. N'est ce pas?
Oui, mais sortez de ma focalisation, vous foutez tout en l'air là...
"Pourquoi vous nous avez attaqué? Demanda un orc (qui répondait au doux nom de Grotadpuh) à l'elfe.
-Ben vous êtes des méchants non?
Euh moi j'ai jamais dit ça... Les méchants dans cette histoire, c'est les Hommes-Loups.
L'elfe se tapa le front.
-Alors ils sont morts pour rien...
Oui, mais t'inquiète pas, ils sont pas morts pour de vrai. D'ailleurs, si j'avais pas la flemme, je détaillerai volontiers le travail extraordinaire des maquilleurs sur Emíl et Rojë.
-Oui, mais du coup, je me retrouve toute seule...
-T'avais qu'a pas nous foncer dessus, répondit un autre orc, Tupudepieh.
-Nous on faisait que passer, ajouta Tupudukuh. Il se regarda le torse et leva la tête au ciel. Eh! le narrateur, t'es aussi l'auteur non?
Oui.
-T'aurais pu choisir des noms un peu plus serieux, tu crois pas?
Tu oses contester mes choix? Tu sais ce que tu risques...
-Peuh... Je risque rien.
Le ciel jusqu'ici parfaitement clair se couvrit de nuages noirs, et une tornade emporta l'orc aux confins de ce texte.
Mes pouvoirs font même trembler les dieux.
-J'aimerais bien voir ça, répondit l'elfe."
D'accord.
Pendant ce temps là, sur les collines verdoyantes d'Asgard, dans le grandiose palais de Valhalla.
"Putåin, il fait frøið ici, je tremble. Þorr, il reste ðes blinis?
-Non, Oðin mon père. J'åi tout fini...Je tremble åussi, père... Ce frøið me rønge jusqu'åu sång."
.oO(Le narrateur et l'auteur vous prient -même si les deux ne font qu'un con - de l'excuser de cette coupure ; le scenario ne peut avancer plus pour le moment. Nous vous prions de bien vouloir attendre le chapitre suivant. Merci de votre compréhension.)Oo.

Comme disent les Kargols : Mais c'est quoi ce bordel? Est-ce suceptible de s'éclaircir au fil des chapitres suivants? Vous le saurez si je finis ce texte avant 2014, qui sait, ce planétoïde pourrait tout foutre en l'air...


Un passant.

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-26 12:23:31 

 Chapitre neuvième où l'on peut noter quelques modifications,mais rien de méchant.Détails
Conte de la folie
heroïco-fantaisiste
9

Helcewen se retrouvait à présent seule. Les orcs demandèrent ce qu'elle faisait avec ces humains dans les plaines. Elle leur expliqua sa mission, et quand elle fit mention du sabre maudit, les orcs émirent un murmure. Comment les elfes avaient-ils pu laisser faire une chose pareille. Le sort du monde était entre les mains d'un des peuples les plus abjects. Helcewen ne put se défendre, elle disait seulement que le destin en avait voulu ainsi. Les orcs ne croyaient pas au destin, selon eux, ils régissaient leur propre vie, et pas même le plus puissant de tous les seigneurs ne pourrait y changer quoi que ce soit. Toutefois, ils étaient sensible au fait que les fils de Fenrir tiennent le monde au creux de leur main.
Nazg (parce qu'il est né avec un anneau dans le nez) proposa son aide à l'elfe pour retrouver Gungnir.

Après quelques heures de marche, l'elfe et l'orc arrivèrent aux portes d'un village dévasté. Nazg, étonné, dit "Tiens c'est bizarre, on est pas passés par là aujourd'hui...
-Comment ça? Demanda l'elfe.
-Ben pour subvenir à nos besoins, on est bien obligés de se servir, non?
-Mais de là à piller des villages... je sais pas, moi... Installez vous, faites pousser un potager...
Sur ces mots l'orc cracha par terre pour montrer son dégoût
-Des légumes... Ben voyons... Nous on veut de la viande, on se contenterait bien des bêtes si ces satanés fils de Fenrir nous les laissaient. On doit bien se rabattre sur les réserves des hommes, et...
-Et?
-Et si notre faim est trop grande on enlève un enfant ou deux... Les adultes ont une viande trop dure... Le stress sûrement." Ajouta l'orc en toute simplicité.
Ils traversaient le village, et l'orc s'étonna de plus en plus. Selon lui, il ne s'agissait pas là du passage d'un groupe d'orcs, mais bel et bien d'Hommes-Loups. Ils se risquèrent un peu plus loin dans le village quand la chute de quelques casseroles entrainées inéluctablement vers le sol, car n'ayant plus de point de support, elles furent attirées par la force gravitationnelle, et par un déplacement de molécules provoquèrent un bruit parvenant aux oreilles des deux compagnons. Tiens d'ailleurs, à vous cher lecteur qui se demanderait pourquoi l'elfe a accepté l'aide de l'orc alors que les deux races entretiennent une haine viscérale, les orcs tenant ici un rôle neutre (mis à part leurs quelques massacres) j'ai prié à l'elfe et à l'orc, à l'entracte de ce chapitre et du précedent, de laisser de côté leurs différends (moyennant bien sûr une somme d'argent, mais ne nous étalons pas sur ce sujet ayant les même vertus qu'un lit de grenailles.)

Revenons au village.
Intrigués par le bruit, Helcewen et Nazg entrèrent dans la maison d'où il proviendrait. Quelle ne fut pas leur surprise de découvrir une enfant, des cascades de larmes coulant sur ses joues, laissant deux traces propres sur son visage crasseux. L'orc se mit à baver avant d'avancer vers l'enfant qui sanglotait. L'elfe attrapa le bras de l'orc et le tint fermement pour lui intimer l'ordre de remettre son repas à plus tard, avec de préference d'autres aliments. A ce moment, la porte vola en éclats, et un homme entra dans la maison. "Reste à l'écart, orc si tu ne veux pas te retrouver avec une flèche entre les deux omoplates. J'ai entre mes mains le pro-model de Legolas, et selon la réclame des colporteurs Sepácher, avec cet arc les flèches ne ratent jamais leur cible." C'est qu'il monopoliserait la conversation, le bougre... Avec de la publicité, en plus...
Nazg porta la main à son cimeterre, mais l'elfe s'interposa entre l'homme et l'orc.
"Ce combat est inutile, tant de violence gratuite devant les yeux d'un enfant innocent..."
L'homme décrocha sa machoire inferieure pour la poser par terre, ébloui par la beauté de l'elfe. L'enfant se jeta dans les bras de l'homme. Après avoir remis sa machoire, ils s'expliquèrent sur la situation, et l'homme, qui s'appelait Thrangbrand, invita Helcewen et Nazg au refuge des villageois.

Servent-ils de la garbure dans le refuge? Thrangbrand, en diminuant ça fait Thrang, on dirait le méchant des tortues ninja, non? Et au fait Yann, que devient-il? Est-il possible de mélanger des agrumes avec des crustacés? Es-tu détendu? Détendu? (Plaggiat de la stratégie de l'échec de Dominique Farrugia.)
Un passant.

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-26 12:26:57 

 Un chapitre avec des monstres et des arbres.Détails
Conte de la folie
heroïco-fantaisiste
10

Après une nuit passée à dormir dans le refuge des villageois, Helcewen et Nazg s'en allèrent à la recherche du sabre maudit, les remerciant de leur hospitalité. En sortant du refuge, ils virent un homme qui les attendait, adossé à un arbre faisant face au bâtiment.
"Je vous... L'homme toussa pour changer sa voix fluette en une voix plus grave, pour être plus mysterieux. Je vous attendais.
-A qui ai-je l'honneur? Demanda l'elfe.
-Yann O'Nihm, pour vous servir."
S'en suivirent les présentations classiques. L'homme masqué expliqua donc à l'orc et à l'elfe ce qu'il avait raconté quelques jours plus tôt à Emíl et Rojë (cf. chapitre sept.)
Il leur demanda ce que faisaient une elfe et un orc ensemble, et l'elfe lui expliqua sa quète. L'air interessé - malgré le masque - Yann proposa son aide aux deux compagnons ; il avait remarqué une meute d'Hommes-Loups se dirigeant vers le Nord. Nazg émit son hypothèse : ils devaient sûrement retourner à leurs terres d'origine, où les arbres restent nus, où les Géants se sont endormis.

Alors qu'ils allaient partir, Thrangbrand sortit du refuge avec fracas. "Helcewen, je vous offre mon aide dans votre quête.
-Mortel, tu ne sais même pas en quoi consiste ma quête. D'autres humains y ont déjà laissé la vie. Nazg allait ajouter une précision quant à la mort d'Emíl, Rojë et Michú (qui au fond n'est pas vraiment mort) mais l'elfe le coupa d'un coup de coude dans les côtes.
-Peu importe, répondit l'homme.
-Ton village a sûrement besoin de toi.
-Justement, c'est le chef du village qui m'a suggeré de vous accompagner."
L'elfe secoua la tête, et accepta à contre coeur. Thrangbrand sautilla autour de ses nouveaux compagnons, fit des pirouettes horizontales et sauta sur le mur pour manifester sa joie, puis courut chercher ses bagages. Il ressortit accompagné d'un homme frêle armé d'un luth ; Sigvat.
L'elfe demanda ce que ceci signifiait, et Sigvat se présenta de sa voix mélodieuse, il voulait accompagner Thrangbrand dans sa quète pour en faire des eddas. L'orc se passa une main sur le crâne et ne put s'empêcher de rire.
"Ha quand je vais raconter ça aux autres... Elle est belle notre équipe..."

Ainsi partit Thrangbrand,
Dans ses mains une épée,
Dans son coeur la volonté,
Parti rétablir la Roue du Temps.
YADI YADI TADA TRALALA
la Roue du Temps TRALALI PAN PAN.

Nazg : Eh! tu vas la fermer où je te fais bouffer ton luth...
Thrangbrand : En plus c'est un arc que j'ai...
Sigvat : Oui, mais ça rime pas avec volonté.
Helcewen : Chut les gars, ça recommence...

Lors de leur périple, les voyageurs furent amenés à traverser plusieurs villages, tous plus dévastés les uns que les autres. Les orcs ne s'aventuraient jamais trop loin des montagnes ; il était clair qu'il s'agissait-là de l'oeuvre des fils de Fenrir. Lorsqu'ils arrivèrent à l'entrée d'une forêt, ils croisèrent un homme qui courrait. Il était nu et l'air appeuré. "N'entrez pas dans cette forêt, si vous tenez à la vie..." leur hurla-t-il avant de continuer sa course. Ils n'avaient de toute façons pas le choix, la forêt s'étendait à des lieues à la ronde, ils perdraient trop de temps à la contourner, et "de toutes façons, ajouta Yann, c'est seul chemin qui mène au col de Freyjubrjóst, passage obligé pour rejoindre les terres glacées." Ils entrèrent donc sans hésiter, Helcewen en tête, Thrangbrand et Nazg aux côtés de Sigvat, et Yann qui fermait la marche. Au bout d'un moment le chemin s'élargit pour déboucher sur une clairière au centre de laquelle se trouvait une source. Une femme vêtue de noir se tenait à côté, elle était d'une beauté exceptionnelle, ce qui donna envie au ménestrel de chanter quelques vers qu'il gardait en réserve pour ce genre de femme. A peine avait il posé ses doigts sur son luth que l'orc le menaça de son cimeterre. Sigvat resta muet, un sourire crispé aux lèvres. La femme leur sourit et proposa de l'eau aux voyageurs. L'archer s'avança et se pencha pour boire, mais Yann l'en empêcha. "Merci dame, mais nous avons ce qu'il nous faut." La femme surprise considéra l'homme masqué. "Où sont tes amies, succube. N'est ce pas qu'a l'abri des arbres le soleil est supportable? Le sourire de la femme s'effaça pour laisser place à un masque haineux.
-Ainsi tu as découvert mon identité, siffla-t-elle. Tu dois périr." Elle poussa un cri strident et des harpies sortirent des arbres.
-Ne nous fatiguons pas en combats inutiles, dit Yann calmement. Alors qu'une harpie fondait sur lui, il pointa le doigt sur la bête qui se figea avant de se consumer dans des flammes violettes. Je vous ecraserais tous comme de vulgaires insectes, ajouta-t-il, s'adressant à la femme de la source. Cette dernière baissa les yeux.
-Ah c'est donc vous... Yann coupa la parole à la succube en levant la main.
-As-tu vu passer une horde d'Hommes-Loups?
-Oui il y a trois jours. Ils portaient un paquet, cela avait l'air important pour eux, car ils le protégeaient comme si leur vie en dépendait."
Yann remercia la femme et proposa à ses compagnons ébahis de continuer leur chemin.

Que signifie Freyjubrjóst? Quand est ce que c'est fini? Il était pas un peu trop serieux ce chapitre? Et Michú dans tout ça? Personne n'est allé le défiger?



Un passant.

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-26 12:30:33 

 Dernier chapitre, avec même une histoire d'amour, si, si, c'est vrai.Détails
Conte de la folie
heroïco-fantaisiste
11

La forêt maudite fut traversée sans encombres par les cinq voyageurs. Ils campèrent à sa sortie, et c'est à ce moment là que Nazg exprima son étonnement envers Yann. "Ainsi tu maîtrises la magie noire?
-Et bien plus encore, mon ami."Se contenta d'ajouter l'homme masqué.
Thrangbrand alluma un feu et proposa à l'orc de partir chasser ensemble. Ce dernier accepta. Yann s'eclipsa sans aucune raison, laissant seuls Helcewen et Sigvat. "Ô Helcewen, incarnation de la beauté, ta grâce ferait fondre le coeur glacé des insensibles. Ô Helcewen, accepte mon amour, je m'offre à toi, je..."
L'elfe posa un doigt sur les levres du musicien. Elle avait les joues roses et les yeux qui scintillaient.
Bien. Il semble qu'on fonce droit sur une histoire d'amour. Je l'ai peut être pas trop développé, mais je sais que Helcewen n'est pas insensible aux charmes du menestrel. Je me dois d'agir. Admirez mes pouvoirs, cher lecteur.
"C'est impossible entre nous, Sigvat.
-Oui je comprends, une elfe et un humain...
-Non, ça n'a rien à voir avec ça, mais...
-Mais?
-Je suis lesbienne."
Voilà, nous pouvons continuer.

Le lendemain, nos héros sans peur sans reproches avec les dents blanches (même Nazg, oui, oui) arpentaient le chemin menant au col de Freyjubrjóst
(la poitrine de Freyja.) Yann avait pris la tête de file, car lui seul connaissait le chemin à présent. Nazg entonna un chant traditionnel - composé de grognements et de rots - pour faire oublier le froid à la bande, qui les rongeaient bien qu'ils soient tous vêtus de fourrures (synthétique pour Helcewen, parce que merde.) Sigvat accompagnait l'orc au luth. Alors que le soleil se hissait au zénith, nos amis arrivèrent finalement à hauteur du col. Sous leurs yeux s'offrait la beauté des terres glacées. Ils mirent autant de temps à descendre pour enfin fouler le sol des plaines gelées. Ils marchèrent jusqu'a ce que le ciel s'embrase, et se décidèrent à camper au pied d'un arbre nu pointant ses branches griffues vers le ciel comme s'il voulait le déchirer. Thrangbrand avait été prévoyant, il avait chassé assez de gibier pour trois jours, avec l'aide de l'orc. Comme à son habitude, Yann se retira de façon discrète et rapide, ce qui intriguait de plus en plus ses compagnons. Nazg excusa son idôle en disant qu'il preferait sûrement être seul pour méditer et accroître sa puissance magique, ce qui laissa quand même les deux humains et l'elfe dubitatifs.

Aux aurores Yann réveilla les autres. Le temps pressait selon lui. Ils s'empressèrent de ranger leurs affaires et de repartir sur les traces des fils de Fenrir. Les arbres se faisaient de plus en plus nombreux jusqu'a former une forêt. Ils pressèrent encore le pas, tuant les Hommes-Loups qu'ils croisaient. Aucun doute ; ils étaient enfin dans leur repaire. Il y avait de plus en plus d'hybrides et nos amis se firent maîtriser. On les amena dans la grotte de Fenrir. Le loup géant émit un rire faisant trembler les parois de glace. "Ainsi, vous arrivez à l'heure pour assister à la naissance du reigne des loups. Estime-toi heureuse, ma soeur, tu auras ton lot d'âmes pour ton palais. Ajouta-t-il.
-Hel? Firent les amis d'Helcewen se tournant vers l'elfe. Tous, sauf Yann qui rit à son tour.
-Ainsi, tu as découvert mon identité. Dit-il d'une voix féminine, profonde, comme dans un rêve.
Un groupe d'Hommes-Loups entrèrent dans la grotte avec le sabre maudit.
-Hel? Firent les amis d'Helcewen se tournant vers Yann. L'elfe restait muette, ruminant sa défaite.
-Elle-même, dit la princesse des Ténèbres en retirant son masque. Vous m'avez été très utiles pour ne pas éveiller les soupçons d'Odin. Mon plan était parfait." Hel reprit sa taille majestueuse et figea du regard les serviteurs de Fenrir.
Le loup géant ne put que manifester son étonnement, alors que Hel s'emparait de Gungnir.
"Vous allez tous périr et me servir jusqu'au crépuscule des Dieux!" Hurla-t-elle avant de marquer un temps d'arrêt, coupant court à son jeu de méchante machiavélique. "Mais c'est un faux! Fenrir tu m'as trompée!
-Un faux? Le loup était aussi surpris que sa soeur.
-Oui regarde, c'est écrit là."
Sur la lame était gravé "Sepácher Made in Nawiat." Un rire resonna dans toute la caverne et Odin fit son entrée fracassante, chevauchant son cheval à huit pattes, Slepnir, lui valant le prix de la meilleure entrée fracassante.
"Manquait plus que lui. Dirent en choeur Fenrir et Hel.
-Je vous ai bien eu petits sacripans!! Odin éternua. Désolé, j'ai chopé un rhube, quelqu'un a joué avec le therbostat de Valhalla.
Chut, tu brise mon image de magicien surpuissant. D'ailleurs reprend ton accent nordique, là c'est moins crédible.
-Åh øui tu ås råisøn. Vøilå c'est bieux lå?
Merci.
-Bref. Hel, tu ðe ðevråis pas be prenðre pøur un ðimbécile. J'åi un ðøeil sur tøi ðepuis un bobent. Feðrir c'est påreil. Tchåh!! J'åi eu vent ðe vøs petites manigances. Je ðe suis pås intervenu, cår je såvåis que ce ð'étåit pås mon såbre qui åvåit quitté les råcines d'Yggdrå... åhhh.... Tchårrrf.
Tous furent couverts de la morve d'Odin.
-Mais où est le vrai? demanda Hel.
Odin rit un moment, se penchant en arrière et manqua de tomber de sa monture. Il se rétablit et descendit de façon plus digne de son cheval et se pencha à l'oreille d'Helcewen pour le lui chuchoter à l'oreille. (on s'en fout d'où est caché Gungnir au fond ; l'histoire est finie.)

FIN









































Pendant ce temps sur une plage, plus au Sud.
"Ah! Le coucher de soleil est magnifique, n'est ce pas Rojë.
-Oui, tu as raison, Emíl. Ah... on est bien ici, pas de gardes, pas de Roy...
-Pas de maquilleurs qui passent trois ans à faire une vulgaire cicatrice.
-Tiens c'est quoi ça? Demanda le manchot en designant du moignon un point noir dans le ciel.
-J'en sais rien...
Moi je sais.
-Tiens t'es là toi?
Ouais j'en ai terminé avec cette histoire, je suis venu apprecier le coucher de soleil.
-C'est quoi alors le truc noir là?
Je vous laisse deviner avant que ça nous tombe sur la gueule.
Oh mais vous êtes encore là, cher lecteur? Bon ben je continue à narrer alors...
Le manchot et le voleur ne devinèrent pas ce qui tombait du ciel. Ils ne purent le reconnaître qu'a l'aterrissage. Ce n'était pas un avion, ni un chat, ni une église, mais Tupudukuh l'orc contestataire.
"Salut les gars! Dit l'orc. Alors c'est ici les confins du texte..."
Bon allez moi je vous laisse ; j'ai autre chose à faire...






























Euh... Non, ne cherchez pas plus loin, cher lecteur, y a plus rien après.















































.oO(Ici, il n'y a plus rien. L'auteur et le narrateur vous remercient (même s'ils sont la même personne, c'est à preciser encore une fois) d'avoir eu la patience de lire ce texte jusqu'a ses confins, et même au delà, puisque vous êtes là...)Oo.


Un passant qui a fini, et qui tient à s'excuser de vous avoir fait perdre du temps.

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Fladnag  Ecrire à Fladnag

2003-09-29 11:03:43 

 Bravo ;o)Détails
c'est pas evident de faire une histoire comme ca en live sur le forum ;o)

C'est pas mal du tout.

j'aime bien les interventions du narrateur surtout, bien que tuer les 2 heros principaux en cours d'histoire, ca se fait pas ;o) je les aurait plutot lobotomisés pour qu'ils deviennent de gentils petits heros qui aurait suivis mes ordres, mais bon, chaqun sa methode.

Fladnag

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-09-30 20:51:17 

 ouais mais euhDétails
Merci patron~~(musique)
Ce qui ne se fait pas, je le fais car je suis un true rebel (en plus d'être un true evil...)
Bref, le fait d'avoir tué le manchot et le voleur(bien qu'ils ne soient pas vraiment morts, oui c'est expliqué à un moment) ça donne l'illusion que mon texte est atypique (que dalle!!)
Voilà, c'est tou~~t.

Un passant.

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2003-10-17 12:39:53 

 Pas d'bras...Détails
Cf titre.

Est', oups!

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-10-20 16:14:40 

 Sors les nains de tes pochesDétails
Un titre plaggiat pour te remercier de ta critique très enrichissante Estellanara .
Merci beaucoup, ça me touche tellement que j'en ai mal.
Un passant.

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2003-10-22 15:15:47 

 Pour me rattrapperDétails
Mes plus plates excuses pour ma précédente critique éminamment peu constructives mais j'ai pas pu résister. Je plaide la folie momentanée.

Pour l'instant, le chapitre 8 est mon préféré, original, plein de rebondissements inattendus et d'humour.
J'aime particulièrement le jeu de police sur l'intervention des dieux, très original. J'espère que quelques orcs vont venir compléter l'équipe amputée.

Comme critique, je dirais: bel exercice de style. Sur un scénario et des personnages assez classiques, ta nouvelle constitue une nouvelle visite du genre, façon cadavre exquis. Diverses inspirations sont passées à la moulinette pour ne garder que leur substantifique moelle mythique. Quelques effets de style narratif originaux et bien maitrisés comme les incursions du narrateur donnent de la vie et une unité à un ensemble composite.
Etant fan de détails, j'apprécierais un brossage un tantinet plus détaillé des personnages et des lieux.

Est', sur ce, je m'y remets.

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-10-22 21:05:58 

 :)Détails
Ma joie face à cette critique qui compense... que dis-je qui renverse littéralement l'autre est resumée dans le titre.
Que répondre à cette accusation quant au manque de description flagrant.
Pour défendre la flemme dûe aux vacances, au trop plein de sommeil et autres facteurs, disons que ce manque de description déliberé est une porte ouverte à l'imagination du lecteur qui ne trouve pas en face de lui des personnages et des lieux prémachés. C'est à lui de faire le travail.
(C'est en fait une erreur, puisque chaque chapitre a été écrit d'un trait, avec en guise de correction un oeil volant et fatigué le lendemain. Oui en gros un chapitre par jour...)
Ce cadavre exquis (merci de la comparaison, j'adore) était en fait une preuve à moi même que les vacances n'avaient pas tué ma muse... Ce n'est qu'après satisfaction lors de la relecture du troisième chapitre que j'ai decidé de partager mes gentils délires estivaux avec les habitants de ce puits (c'est l'image que j'ai du forum, allez savoir pourquoi...)

Un passant qui essaie tant bien que mal de garder une moyenne de caractères assez elevée.

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z653z  Ecrire à z653z

2003-10-23 10:09:41 

 c'est encore le fond noir...Détails
... qui peut-être te fait penser à un puits.

après le satanisme, le puits...


PS : et puis quoi encore !!??!

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-10-23 11:00:10 

 Penis.Détails
Ca te rappelle pas une blague ça z653z?
En tout cas à chaque fois que j'y pense, je me marre...
Un passant qui dit anticonstitutionnellement et euh disons layamoulamek shikiklamouk lanish sans oublier youmiloum simousoukoum toum.

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2003-10-23 13:44:45 

 Pas d'hésitationDétails
C'était là une bien jolie histoire dont j'ai lu la fin à présent. Le père des dieux m'a bien fait rire. Les descriptions apparaissent vers la fin, avec notamment un arbre qui "déchire le ciel". J'avais bien noté le côté délibéré de la concision.
N'hésite plus un seul instant à nous faire partager tes délires littéraires ou autres. Je crois parler au nom de beaucoup en disant que nous les accueillerons ici bas à bras ouvert (au singulier).

Estellanara, lectrice assidue.

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-10-23 21:07:58 

 \o/Détails
Me voilà ravigoté, je suis ravi d'avoir la preuve que ces délires vous aient enchantonnés.
Attendez-vous donc à d'autres trucs, parce qu'au fond c'est le mot...
Un passant dans un seau, mais plus bas.

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z653z  Ecrire à z653z

2003-10-24 10:29:02 

 vu qu'on est en page 3Détails
Je pense que tu peux la raconter cette blague que je ne vois de laquelle tu parles.


PS : Parlons france

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Lairello atan  Ecrire à Lairello atan

2003-10-24 11:19:24 

 Halala!!!!!!!!Détails
Souviens-toi z653z...
Le Vietnâm...
Eté 1964....
hahaha...
non c'est pas ça.
Cette pauvre Stoukette qui cherchait des bijoux s_a_t_a_n_i_q_u_es. Quand je lui ai posé des questions quant à ses préferences sexuelles...
Non?
Un passant qui.

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z653z  Ecrire à z653z

2003-10-27 11:19:29 

 fond noir.... penis ... stouketteDétails
pfioulallalala :)
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