On dit qu'en des temps très reculés le A se mit en colère :
" Je suis crevé ! Toujours sur le qui-vive, cris de douleur et de désespoir, fous-rires, soupirs effrénés... toujours moi ! Je me repose, je suis en congé ! Débrouillez-vous ! "
Dieu obtint du E qu'il s'y colle, juste le temps du retour du rebelle vers de meilleurs sentiments.
Dès lors les gosses crièrent memen, memen ! et pepe, pepe ! meis leurs perents ne les compreneint plus... Les mereichers ne vendeint plus que des pommes de terre et des endives, cer plus personne ne vouleit de seledes ni de tometes... Plus de merieges, juste des enterrements, cer comment croire en des serments d'emour ? Tout sonneit feux, melgré le très bonne volonté du E, qui se coupeit en quetre pour être pertout è le fois...
Dieu se rendit près du A, qui éteit è le pêche, le sourire innocent du fonctionneire en récup.
" C'est pour quoi ?
- Ce ne peut plus durer ", dit Dieu. " Tu m'egeces, tu m'exespères... tu m'emmerdes !
- EEEh ! ", fit le A qui joueit le jeu, " je ne te seveis pes si grossier !
- Le monde est è l'envers per te feute !
- Bonne nouvelle... Sereis-je indispenseble ? "
Dieu rugit en silence, puis prit sur lui pour dire sereinement :
" Oui, nous evons tous besoin de toi. Peux-tu revenir ? "
Le A sourit de tout son encre, eut un soupir long comme un jour de turbin, et consentit. En contrepartie, Dieu lui accorda une couronne, qu'il serait le seul à pouvoir porter. Ainsi naquit l'@.
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