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Déesse d'albâtre

A la première norne siléenne, i-Hesnargian (l'Impératrice).
A l'inversion bienheureuse des valeurs.


Les Derniers écrits de Fessed Leráni (363-396) ne constituent pas une oeuvre à proprement parler, puisqu'ils furent collectés après sa mort à partir de fragments épars, rédigés dans les derniers instants de sa captivité, sur des feuilles volantes ou, comme ici, inscrits à même le mur de la cellule qu'il occupait (1). La Déesse, de même queLe Portique, est gravée avec un poinçon métallique - peut-être ce poignard dentelé que ses geôliers lui avaient laissé, escomptant sans doute qu'il mette lui-même un terme à son existence.

" Les rêves d'éternité n'apportent que folie. " assure un proverbe de ma contrée natale. Je n'ai pas renié mes origines et ma jeunesse dans les Terres Leránes, et il me plaît à l'occasion de me souvenir des vieux dictons que ma mère nous récitait, à mes soeurs et moi... Mon nom appartient déjà à la légende. Plus tard, on prétendra sûrement que mes vers étaient sans égaux ou qu'aucun conteur n'était plus talentueux que moi... Et des personnages couverts de gloire qu'il m'a été donné de rencontrer, par les hasards de la fatalité, à commencer par Bastain Arbavath an Chesel, on chantera aussi les louanges, à travers mon propre mythe. En cela, peut-être, ai-je déjà touché à l'immortalité plus que le commun des mortels. Pour autant, personne ne saura réellement ce qu'a été la vie de Fessed Leráni, ni ce que furent ses pensées intimes. Les mythes ne savent que mentir, et le Temps, l'ultime ennemi qui ne connaît jamais la défaite, s'empresse de les dissiper dans ses brumes trompeuses... Ma mère, sans doute aucun, me donnait d'utiles conseils dans ces instants où mon âme troublée lui avouait, à mots couverts, ses peines. Elle me jugeait aussi, comme il en incombe aux parents. " En pareilles circonstances, ton père aurait agi de telle façon, ou de telle autre. " me confiait-elle non sans nostalgie. Mais les actes d'un homme que je n'avais jamais connu, emporté par la quatrième guerre cyclique, ne me semblaient alors d'aucune utilité. L'exemplarité doit faire l'épreuve de l'expérience, et bien souvent je ne me sentais que trop dépourvu face aux événements dont mon existence subissait jour après jour les déboires. Mes proches, du reste, l'écrivain Nephre comme le ménestrel Roffol, dont les oeuvres sont trop méconnues, n'étaient d'un guère meilleur secours. L'amitié est par trop d'aspects faillible, sujette aux leurres portés par chacun. Les réponses ne sont jamais qu'en nous-mêmes... De nos échecs comme de nos réussites, à l'échelle du mythe en devenir, nous ne sommes que nos seuls juges.

En ces heures de désespoir face à l'humanité - cette même humanité dont j'ai pourtant conté l'histoire - je ne sens que trop combien les mots sont futiles et traîtres. Laissons néanmoins le conte s'épanouir, au gré de la fantaisie et des contraintes temporelles auxquelles il n'échappe pas... Et laissons-nous bercer par l'histoire, ou peut-être la parabole, de cet homme qui croisa, par chance curieuse ou enchevêtrement du destin, la déesse aux ailes d'argent.

Établir la biographie de Balthazar Melfice ne saurait être que fastidieux, tant pour le compilateur que pour son lecteur potentiel. Contentons-nous par conséquent de quelques faits significatifs sans viser l'exhaustivité. L'homme n'en demanderait pas tant, du haut de son insignifiance passée.

En dépit de sa quarantaine avancée, Balthazar n'avait jamais connu de femme. Non qu'il ne l'eût souhaité, je crois pouvoir l'affirmer sans erreur, mais l'occasion sans doute ne lui en avait jamais été donné : il vivait en retrait, dans son petit monde clos et protégé. On comprendra, dès lors, ce que sa rencontre avec la divinité peut avoir d'extraordinaire. De ce pauvre astronome se complaisant à l'observation des étoiles lointaines - aspirant davantage à leur chute qu'à leur fixité immuable -, nous ne connaissons que peu de choses, sur lesquelles il ne m'appartient pas de broder. Je n'ai que mépris pour l'hyperbole : aussi affirmerai-je, sans chercher à en faire un héros romanesque, qu'il était médiocre au delà de ce que l'on peut décemment imaginer. Un être sans envergure autre que celle de ses rêves, sans autre légende que celle qu'on a bien voulu lui donner par la suite, en ce monde en quête de foi. Les aspirations humaines sont quelquefois malsaines, quand elles dissimulent la vérité. Je n'ai moi-même, après tout, qu'à m'enorgueillir de n'avoir jamais glissé, sauf en une unique exception que je tairai, sur la pente abjecte des confidences sans biais. Aussi ne tiendrai-je pas rigueur à Balthazar de sa vacuité insolente, dont tant de chroniqueurs s'offusquent, avides de merveilles. Et qui a-t-il cependant de plus merveilleux qu'un homme simplement ordinaire - non pas banal, par son ignorance de la vie et des us de son espèce, mais n'attirant que de la sympathie pour ses faiblesses ? Peut-être est-ce là la seule raison pour laquelle la déesse daigna un jour lui accorder sa compassion... et passant outre ses desseins impénétrables, lui offrir sans ambages sa confiance. Les Dieux eux-mêmes peuvent faillir, à trop se remémorer leur incarnation corporelle.

Elle.... n'était pas spécialement belle, de son propre avis... en dépit des atours dont on pare souvent les déités féminines. Aux yeux de notre homme, elle portait cependant le charme et les secrets de son sexe sans déshonneur. Et par delà une attirance des plus équivoques, outre l'apparence trompeuse que nos yeux endormis perçoivent, elle connaissait l'infinité des choses cachées aux mortels - ou du moins, sans tendre à l'exagération littéraire, celles que Balthazar n'avait jamais escompté contempler de son vivant. Ses mots transpiraient la poésie, sa voix enchantait jusqu'aux dragons. Quand bien même eût-elle succombé à quelque faiblesse divine, dans l'instant d'un doute passager - les Dieux au demeurant n'aspirent pas à d'autres songes que ceux des humains -, elle aurait conservé pour le timide Balthazar sa grandeur inaccessible. Pauvre homme ! Son regard n'aurait su briller d'autre chose que de respect, dut-il souffrir de ses inconstances contradictoires.

Voilà qui campe le décor, l'atmosphère incombant au conte. Mais, me demanderez-vous, comment advint-il qu'il la rencontrât, lui, le plus insignifiant des hommes ? Aurait-il pressenti qu'il n'existe en réalité nul hasard ou que ce que l'on tient pour coïncidences ne sont que les circonvolutions tortueuses du Chaos, lequel obéit de même à quelques règles complexes... qu'il n'y aurait rien à ajouter. Je me hais pour avoir à affirmer cela, lui aussi n'y aurait guère cru. D'un autre côté, ce simple fait ouvre des possibilités dont l'étendue est inimaginable....

Enfin bref, Balthazar détaillait au télescope quelque astre perdu dans l'immensité du cosmos, quand il sentit une présence derrière lui. Il se retourna, bien sûr, pour ne découvrir qu'une pièce vide. Il poussa un soupir, peut-être de soulagement - il n'y a guère de plaisir à se savoir épié au moindre geste - ou de dépit, dans la solitude qui était la sienne. Nous ne le saurons jamais. Et le jeu de cette observation mutuelle dura néanmoins quelques semaines. Lui, ne cessant de jeter un regard inquiet en arrière, elle se contentant de se dérober dès qu'elle le voyait sourciller.... Jusqu'à ce que l'étoile lointaine vint à briller comme aucune dans les cieux, annonçant sa mort prochaine. Alors, d'un rire sibyllin, elle murmura : " N'y a-t-il là quelque présage, ô astronome ? ". Et lui de rétorquer, l'oeil collé à l'oculaire, tremblant soudain de tout son être : " Oui, mais lequel ? Cela dépasse mon entendement. "

Elle vint, matérielle, s'adossant à son épaule, apposer un baiser glacial sur sa nuque. " Tu le devines, peut-être. "
- " Je ne comprends pas. " lâcha-t-il sur un ton angoissé, " Je ne connais pas même votre nom, ma dame. "
- " Tu veux tout comprendre, tu es bien un homme. Mais je ne suis que femme, même divine, et je n'aspire qu'à savoir. "

Il ne sut que répondre à cela. Aussi, lentement, se dégageant de son étreinte, lui fit-il face. D'autres auraient eu moins de courage, c'est à mettre à son crédit autant que son ignorance. Car son regard fut immédiatement capté par le sien, enchanté par le plus puissant des sortilèges. Elle s'en serait bien gardé, sans doute, si elle avait su ce que cela impliquait pour tous deux... Et il eut la vision, dans ses iris gris cerclés d'anthracite, du signe de l'incommensurable. D'aucuns le nomment l'Ensemble du Chaos : un puits d'un noirceur indescriptible, au contour des cercles imbriqués, dupliqués à l'infini, au long desquels s'engagent à répétition des lézardes d'un même motif, entrelaçant l'attracteur étrange... L'entropie faite figure... Un dessin englobant tous les desseins.... Un schéma que plus tard, bien plus tard tant il sera long à appréhender, on nommera, je le devine, du nom d'un mathématicien qui parviendra à le mettre en équations, sans pour autant en déflorer la beauté... Ce même schéma démoniaque qui ornait aussi ses ailes scintillantes, et auquel la Création entière est assujettie... L'ultime fragmentation de la réalité tangible, la mère des tremblements confus et des terreurs indicibles... Balthazar, s'écroulant en hurlant, y acquis brièvement la prescience, la sensation du futur qui pulse à sa source. D'autres, mieux que moi, ont décrit ce don obscur et ses limites. C'est à grand peine que je cède à la maladresse du verbe... Car il y vit, entremêlées sans distinction, les choses passées, à jamais immuables, comme celles à venir, selon les possibilités dénombrables : soit la fin du Monde, soit sa propre mort et comment elle surviendrait. Dois-je avouer que je l'envie, malgré le prix à payer pour semblable révélation ? Il aurait pu demander " Puis-je fuir à cela ? " ou " Que puis-je y changer ? ", mais il n'en fit rien, tant il était subjugué par l'image serpentine. Il ne put que soupirer, au bout d'un long moment à l'agonie des sentiments, un " Pourquoi moi ? " médusé. Et elle, sans se départir de son sourire enjôleur, haussa les épaules. " Cela, même moi je ne le sais. Il est des interdits incontournables, même pour ceux de ma nature. "

La déesse blanche disparut sans prévenir, aussi soudainement qu'elle était apparue... Ce qu'il advint de Balthazar Melfice par la suite importe peu. Il rencontra son destin, en temps voulu. Mais il avait touché, l'espace d'une seconde au ralenti, un zeste d'éternité... Qu'il se fût agi d'une bénédiction ou plus vraisemblablement d'une malédiction, est secondaire : il avait été submergé par un sentiment inattendu qui devait modifier le cours de sa vie à jamais, sans pourtant vraiment l'altérer... Ce n'est pas en prenant conscience d'une chose qu'on peut pour autant la maîtriser.

J'ai parlé avec les mots de Melfice, j'ai été Melfice. Je me tais à présent pour toujours, pour autant que ce mot puisse avoir un sens quand on vécu cette sorte d'expérience qui défie la raison.

S'ensuivent, sur le mur, quelques caractères illisibles, au nombre desquels on dénote le symbole du Grand Ordre maçonnique de Sitar, et quelques fragments en langue ancienne (" Deiknumi to sêmeïon oneiratôn, eimi hê zumê theou "). Puis, un espace plus bas, la citation d'une des maximes des Petits délires concentriquesde Fessed :

Face au miroir : ô mon lecteur, tu penses à présent posséder le clef de ma pensée ? Réponse dictée par la douce Calliope, maîtresse des vers : " Fort de tes jugements et de tes analyses, fort de mes confidences biaisées, tu crois avoir soulevé un pan de la robe de la déesse et aperçu sa jambe d'albâtre. Mais tu n'en as entrevu que le jupon. " - Une autre expression du masque opalescent (2). Et encore, ce n'est pas vain : à défaut de clef, la muse t'accorde ainsi une serrure.

Le texte reprend, à une vingtaine de centimètres du sol. Si certains soupçonnent un égarement du conteur, bien compréhensible au su des conditions effroyables de sa détention, nous préférons pour notre part y voir un acte conscient, ne serait-ce qu'à l'étude de la structure narrative sans défaut du récit.

Quoi, vous m'accusez de tricher, vous voudriez connaître le fin mot de l'histoire ? Ce serait là donner prise au Temps. Enfin, si telle est votre volonté... comme toujours ou presque, je m'y plierai.

Balthazar s'enferma quinze jours dans l'observatoire, au milieu d'un fatras désordonné de boîtes de conserve périmées, de factures impayées et de linge sale entassé à la va-vite. Il médita, sans doute, sur le segment d'infinité que son regard avait brièvement aperçu... On put ensuite l'apercevoir, de temps à autres, au comptoir du bistrot du quartier, vidant sans un mot, les yeux fixés sur un horizon invisible, une chope de bière blonde. Avait-il choisi cet endroit pour sa proximité, ou selon quelque plan connu de lui seul ? Un soir, sans crier gare, il tira un couteau de son manteau et trancha férocement la gorge de son voisin. " Voilà ton compte pour tes actes à mon encontre ! " hurla-t-il en ricanant comme un dément. Les autres clients reculèrent d'effroi en le voyant gesticuler autour du corps, une lame dégoulinant de sang à la main. Il parvint à s'enfuir avant l'arrivée de la garde... Les proches de la victime, tous commerçants de passage, affirmèrent qu'il n'avaient jamais vu cet homme auparavant, et qu'ils étaient venus là pour la première fois.

Selon toute probabilité, Melfice se réfugia dans la Cité Basse. Ne vous-ai je pas dit que les historiens aiment le sensationnel et les anecdotes ? Chacun y va du sien pour retracer les actes suivants de ce Balthazar brusquement sorti de l'anonymat.

Certains l'accusent d'une série de meurtres atroces qui eurent lieu autour du Marché aux Herbes à la même époque. Il est vrai que ces affaires présentent quelques similitudes avec la précédente - Mais de là à prétendre que l'homme se fit justicier de l'avenir, et que ne faisant plus la différence entre le présent et les futurs potentiels, il tua tous ceux qui sur un certain sentier de l'existence auraient pu lui causer du tort, voire même nuire à la Cité selon les hypothèses les plus hardies... Bah, laissons-les croire cela si cela les enchante.

D'autres pensent que la retraite de notre astronome promu assassin fut couverte par une guilde à vocation ésotérique, qui crut voir en lui un messie ou un prophète réincarné. Nombres de récits populaires entourent cette légende. Ainsi, il aurait longtemps vécu au milieu de clochards pouilleux le vénérant comme un dieu et lui imposant sans cesse leurs questions existentielles. " Est-ce que mon chat va se remettre de sa galle, maître ? " ou " Est-ce que Berthine m'accordera ses faveurs ? ". Et selon ces fables, il dispensait invariablement les meilleurs avis qui soient. Dans le genre : " Je te vois le soigner " ou encore " Je te vois lui offrir des fleurs ". On ajoute, moins glorieusement, qu'il profita aussi de la crédulité de quelques jeunes femmes esseulées - à leur promettre des jours plus heureux - pour assouvir certains de ses penchants.

Quelques documents parcellaires font par ailleurs état d'un aliéné ayant oublié jusqu'à son nom et qui, coupable d'actes d'une violence inouïe, fut interné dans l'aile nord de l'asile de Notre Dame des Miséricordieux. Les rapports d'entretien dont nous avons pu retrouver la trace sont effarants, l'individu se croyait possédé et se perdait en conjectures absurdes sur le climat qu'il ferait le lendemain... On parle aussi de peintures qu'il réalisa alors, d'ensembles intangibles de taches au contour déchiqueté, ne différant que dans le choix des couleurs, comme s'il cherchait à ne retranscrire sur la toile qu'une seule et unique image céleste. Ce n'est que récemment qu'un éminent professeur de la faculté de Trême a démontré les relations qu'entretenait cet établissement médical avec diverses sectes et sociétés secrètes prônant le renouveau de l'ancienne religion, ce qui bien évidemment n'a fait qu'accréditer la thèse d'un fond de véracité dans chacune de ces théories...

Le seul fait certain concerne la réapparition de Melfice à l'ouverture des Grands Jardins (3). La Princesse, vêtue ce jour-là d'une robe blanche - peut-être est-ce ce qui retint Balthazar de commettre l'irréparable - le croisa alors qu'elle menait sa dernière inspection pour s'assurer que tout était conforme à ses souhaits. A ses dires, elle n'eut pas le temps d'échanger le moindre mot avec lui. Il lui sourit faiblement, et murmura " Le Temps est venu, vois-tu, mais je l'accepte de plein gré ! " avant d'enjamber le parapet bordant les remparts, pour aller s'écraser trente mètres plus bas sur la chaussée. D'en haut, paraît-il, la flaque que son sang épais, presque noir, dessina en s'écoulant entre les pavés, ressemblait à s'y méprendre aux tableaux dont il a été question plus haut. Je n'oserai contester ces apparentes affabulations, par respect pour la Princesse qui fit une description semblable du motif sanglant dans son journal personnel (4).

On voudrait donner un sens aux agissements de Balthazar Melfice. Avait-il perçu quelque destin funeste, pour ôter la vie à un honnête marchand sans tort connu, rencontré dans une taverne ? Son suicide était-il une acceptation de ce même destin ? Et faisant la part des légendes incertaines dont nous avons fait l'écho, se peut-il qu'il ait vraiment été inspiré par un souffle divin ? C'est possible... Elle seule le sait, cependant, et elle ne s'est plus jamais montrée à un mortel depuis.

Sauf à moi, en songe. Et j'ai parlé avec ses mots.


N.d.T.

(1) : A propos de cette cellule, voir Le Sacrifice de Dível (Papillons), nouvelle publiée sur le site Rêves et Pensées de notre confrère Eleidan.

(2) : Sur les rapports entre l'oeuvre hermétique de Leráni (IVe siècle de l'ère siléenne) et le Masque opalescent de Keldre de Traghelie (XIe siècle), voir la préface de la nouvelle édition de Wiegger, Das Baum und der König (à paraître). L'aphorisme n°20 relève évidemment, au premier degré de lecture, d'une transposition imagée de l'acte d'écriture. Mais le Masque est un concept qui va bien plus loin et qui touche, sous l'angle psychanalytique, à la nature même de l'Ego du poète.

(3) : Les Tevenis ou Grands Jardins d'Almaq (cf. Dons amers pour leur apparence à la fin du Xe siècle) furent inaugurées en 330. Le contexte politique de l'époque est tout autre que celui que devait connaître Fessed : la Principauté matriarcale fut destituée en 369. Est-ce un hasard si à l'âge de 33 ans, Fessed choisit de relater des événements survenus 66 plus tôt ? Rappelons-nous ce qui lui même fait dire à Melfice à propos du hasard dans ce texte...

(4) : Il est fort improbable que Fessed ait pu accéder à un tel document, à supposer qu'il ait existé. Les sources qu'il cite par ailleurs semblent toutes fictives. Quel est cet " éminent professeur " dont il ne livre pas le nom ? La Faculté Occulte de Trême (F.O.T.) ne fut pas fondée avant 360, et interrompit ses activités jusqu'en 415, ses membres ayant été déportés en 370 !
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© Didier, mars 2002



Publication : mars 2002
Dernière modification : 07 novembre 2006


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