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Commentaire Estellanara, exercice n°72

De : Narwa Roquen

Date : Mercredi 4 aout 2010 à 23:04:02

Bravo pour le challenge ! Il est vrai qu’écrire un dialogue de brèves réparties est plus facile que de composer des phrases entières, mais malgré tout tu as tenu une sacrée distance ! Je pense que tu as battu le record !
L’histoire est presque romantique, sous son aspect de SF pure et dure. C’est un thème classique, l’ « humanisation » de l’ordinateur, qui est traité de manière originale, rapide et efficace. C’est plein de bons sentiments, la fin est heureuse et morale... Contaminée par les Bisounours, notre Balrog au fouet brûlant ? Je plaisante ! C’est beaucoup plus agréable à lire que certains de tes textes, talentueux certes, mais étouffants de désespoir...Il me semble d’ailleurs que c’est un signe de maturité, de s’autoriser à écrire une fin heureuse. Souvent, les jeunes écrivains n’osent pas, pensant (à tort) qu’une fin triste est plus originale ou plus remarquable. Il est vrai en revanche que parfois, quand on veut dénoncer une horreur, il faut la montrer telle qu’elle est...
En tout cas, ce qui est sûr, c’est que tu mets ton talent au service d’une idée positive de l’humanité, ce qui à mon sens est beaucoup plus efficace pour la faire évoluer dans le bon sens que de lui montrer ses propres manquements – c’est toujours pareil, la carotte fonctionne mieux que le bâton, les gens préfèrent s’identifier à un bon héros que de se reconnaître dans le Côté Sombre...
Bricoles :
- son but : j’aurais dit « objectif », question de métrique
- tu n’as pas expliqué « LBNL » : Laboratoire de Biologie... de la Nouvelle Liberté ? du Nouveau Lichtenstein ?
- dégoûtée
- « souviens-toi des trois lois » : et ceux (les pauvres) qui n’ont pas lu Asimov ?
- « ouvre-moi toutes les portes d’Internet » : un peu surprenant... avec la puissance qu’il a, il ne peut pas y accéder ?
- Je leur envois : envoie
- « et peut-être de vous comprendre » : de vous comprendre vous-mêmes... ou de me comprendre ?

Une belle histoire, vive, attachante, réconfortante. Le contraste entre l’univers froid de l’informatique et la relation chaleureuse des deux héros est une réussite ! La fin est très Disneyworld, mais tu nous y amènes tellement bien qu’on ne demande qu’à te croire !
Narwa Roquen,clap clap clap!

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