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De : Maedhros Date : Vendredi 1 septembre 2006 à 17:31:18 | ||
A lire toutes les contributions sur ce thème, je me suis dit que la brièveté, finalement, avait ses limites. Pour reprendre l'exemple de T. Cruise ou de M. Gibson, à mes yeux, deux bons acteurs dans leur genre, je ne souscris pas à leur vision du monde. Mais finalement, qu'en ai-je à faire? Il paraît que le "dernier samouraï " était une insidieuse apologie des valeurs scientologues. Quand je l'ai vu, l'histoire était bien racontée et les valeurs que j'y ai reconnues m'ont semblé anodines et relativement universelles (la rédemption, le dépassement de soi, l'héroïsme, l'amitié, l'humanisme et même la tradition opposée au progrès unilatéralement industriel). Les rapprochements avec la secte de scientologie m'ont paru capillotractés pour le moins. A ce moment, tout est dans tout et vice et versa). Que dire alors de Dune, de F. Herbert? Maintenant, j'imagine que l'église catholique, dans ses origines, a certainement dû être aussi assimilée à une secte. D'où une question : à partir de quel point de pouvoir, de puissance ou de propagation, une secte se métamorphose en église? Les auteurs, les acteurs donnent chair à leurs personnages, sans plus. Je dirais même que ce qu'ils sont en dehors de leur cadre (papier ou toile) me laisse complètement indifférent. In fine, je ne suis pas naïf au point de ne pas avoir, comme Flad' d'ailleurs, des critères de choix , voire à écarter aussi tel ou tel en raison de ses professions de foi! Mais dans le lot, je suis à coup sûr certain que j'ai dû lire, écouter ou regarder des oeuvres d'auteurs, acteurs/cinéastes ou interprètres avec lesquels je ne partage pas les "mêmes valeurs". Si j'écoute Pain of Salvation ou Vanden Plas, (Sylvan en ce moment) , je peux aussi me plonger dans un quatuor à cordes ou dans la mélancolie de Smetana et y retrouver les mêmes sources de sensations Dans l'histoire initiale, rien ne m'a surpris au point de m'interroger sur les motivations de son auteur. Pour en terminer, ce qui m'accroche dans toute histoire, c'est la mise en perspective, la narration, les images véhiculées par le verbe, au-dessus même de la construction formelle du récit. Je relis régulièrement Malaparte, un des rares auteurs non SF de ma bibliothèque et un ciseleur d'images sans pareil! Maedhros La pluralité divine remet l'homme au centre. Et puis ne sommes-nous pas dans un cercle de féérie? Ce message a été lu 11397 fois | ||
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