Prends garde à la vigilance de l'oiseau
Un serpent rampe à ses pieds
Et dans ses plumes bleues nuit,
Deux enfants s'ensommeillent
L'un est blanc, l'autre noir.
Mais crains que l'un d'entre eux
Devant toi ne s'éveille
Dans ses yeux brillent les pavots
Ornant le front de son frère.
Dans ses mains de nouveau né
Le Jugement, l'équilibre retrouvé.
Nulle parure à son cou
Les perles de corail
Ont roulées à ses pieds.
Face au macabre vol, l'échassier se déploie
Son regard est serein,
De la cage ne connaîtra la tromperie
Car dans ses serres la pierre demeure
Et de leurs sombres présages
Corbeau ni chouette ne sauraient le surprendre.
Va, la cruche et la torche sont tes seules ennemies
Folie est remède à ton mal
Mais dans son bec la perle est noire
Le sable se répand sans maître
Quelque chose est brisé
Et les yeux de l'enfant
Se font miroir de son aveuglement
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le 24-07-2006 à 18h06 | Explications texte Vigilance | |
La créature ailée est la figure allégorique de la Nuit, usuellement représentée tenant deux enfants dans ses bras, l’enfant blanc est l’allégorie de la Mort, l’enfant noir celle du Sommeil, représenté le front orné d’une couronne de pavot, symbole du sommeil en vertu de ses caractéristiques naturelles. La Mort et le Sommeil étant reconnu comme les « enfants spirituels » de la Nuit. Le « Jugeme... | ||
le 10-04-2006 à 16h01 | L’a pô compris II (toujours à prononcer avec l’accent québecquois) | |
Poème en prose. La métrique commence à venir. Je ne trouve toujours aucun sens. Cela ressemble d’avantage à un cadavre exquis ou à un assemblage aléatoire de phrases qu’à un poème vraiment construit. |