Némésis, fille de la Nuit,
Enveloppée dans l'ombre maternelle tu t'avances
Fauchés par ta sentence délétère
Rampent à tes pieds les victimes de ton intransigeance
Dans tes yeux brille l'immensité de ton pouvoir
D'une main tu donnes, d'une autre brises
Car tes sermons ne sont pas ceux d'un soir
De l'orgueilleux tu savoures la traîtrise
Enchaîné à mes délires, vers moi s'étire ton pas feutré,
Ma sanglante, mon impitoyable,
Tes appels s'échappent de tes lèvres endeuillées
Sans que je crois encore à tes fables
Abandonné sans un regard ce jour là,
Comme tant d'autres tu m'as laissé à terre
Dans ma tête résonnent encore ces sombres éclats
Parviendrai-je un jour à les faire taire ?
Ma déesse, je t'ai aimé et renié
A la lumière de ta folie tes sourires sont blasphèmes
Ces mots amers que tu m'as chuchoté
Ont exacerbés mes passions,
Tandis que froids et blêmes se dissipaient
Les élégies de mes amours poison
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le 26-04-2007 à 17h57 | * | |
Et attention aux fautes. ;-) | ||
le 08-01-2007 à 17h23 | Gothique flamboyant | |
Ce poème me semble plus abouti que le précédant que j’ai commenté. Les champs lexicaux sont bien choisis, le thème est intéressant. La métrique est toujours irrégulière mais les rimes sont bien présentes cette fois. La phrase brisée dans première strophe donne un rythme intéressant. Les derniers vers sont bien jolis. | ||
le 21-08-2006 à 15h25 | Un joli rythme, une ambiance sombre, rouge... Dommage que certaines rimes soient approximatives, voire inexistantes comme dans la première strophe... On attend l'écho et il ne vient pas... |