Des mots en l'air
Le soleil n'aiguise plus sa course sur la plaine
Présageant dans le ciel, le déclin de l'été,
Et l'étendue morose des nuages qui se traînent
Dicte à l'âme sa tristesse et l'ombre des regrets...
Quelques rêts seulement capricieux, insolents,
Parent de leurs frusques ici ou là, un lieu
Et les éructations disgracieuses du vent
Ont évincés la brise, faisant poindre l'adieu...
Mais la crainte accrochée aux portes de l'automne
Des pluies aux tiges molles, des morsures du temps,
C'est déjà la promesse d'une escale monotone
Où le poète s'exile pour mieux vivre l'instant...
L'arrière-saison parfois, comme un été indien
Ravit notre regard, apaisant la pensée,
Et se gonflant d'espoir à chaque lendemain,
Va offrir sa palette à la plume ranimée...
La métamorphose des jours grave la mémoire
De qui peut s'étonner d'un été qui s'enfuit,
Tandis que les enfants, insouciants, vont s'asseoir
Sur les bancs de l'école pour apprendre la vie
Publication : 08 avril 2007
Dernière modification : 08 avril 2007
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