Elle avait le sourire des roses tardives,
Des yeux de satin noir pleins d'étoiles trop vives,
Pour rester sagement à briller dans les cieux.
Le monde, face à sa jeunesse, semblait vieux.
Il la surprit un soir d'automne, une fillette
Insolente, effrontée, passionnée et secrète.
Doux, froid comme vent d'Est il la prit dans ses bras.
Il déploya ses ailes. Elle ne résista pas...
Elle scella en son corps un serment indicible
Avant de s'étioler : une pluie intangible,
Tuée par son regard aux fantômes sans nombre
Fleur d'un baiser posé sur les lèvres de l'ombre.
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le 18-04-2008 à 17h03 | Vers fleuris | |
Rhôô, c’est joli ! Trop court. J’aurais voulu que cela se prolonge et forme une vraie histoire. | ||
le 24-11-2007 à 20h00 | Joli joli | |
mais un peu court! J'aurais bien voulu des précisions sur ce "Il", que je n'ai pas pu identifier. Sinon, au niveau des rimes et de la rythmique, ça m'a l'air parfait (mais j'y connais rien! ;)) Félicitations, on en voudrait plus souvent! |