Rondes Amères
Mes mains meurtries caressent tremblantes nos folles envolées mourantes
Brisées et désunies, les nuits enfiévrées dont tu nous as banni
Et je garde à ma bouche le sirupeux mensonge qui nous enseveli
Tandis que je m’égare dans des jeux séduisants
Et savamment proscris de ma mémoire
Tout souvenir du temps où nous étions amants
A tes pieds je délaisse nos rondes amères
Il n’est plus rien que nos brûlants déboires
Et je ne saurai croire en tes yeux repentants
Lorsqu’au soir qui s’étend, mon enfant, ma chimère,
Tes appels implorants me parlent du temps naguère
Publication : 12 août 2006
Dernière modification : 07 novembre 2006
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