Va tranquille voyageur,
A la lumière de la lune
Les chanteuses de nuit
Aux âmes innocentes
Ne cherchent querelle.
Ne te retourne pas sur les sinistres cris de l'espérance,
Ses messagers se font les amis du malheur.
Demain, demain n'est que temps qui court,
L'éternité est sous le joug du serpent.
Il te faut saisir la mèche qui volette sur le front du jeune homme,
Ne pas laisser le globe glisser de sa main.
Le rasoir soutient la balance dans un équilibre précaire
Ne laisse pas les fleurs faner aux pieds de l'agneau,
Tandis que traînée à terre dans ton indifférence
La jeune femme s'éloignera de toi
Qui murmurait tout bas :
" Je lave mes mains dans l'innocence."
|
|
le 21-08-2007 à 01h36 | Un texte un peu trop intelligent... | |
pour être compris par ceux qui se tapissent dans la médiocrité pour se convaincre qu'ils sont brillants! En tout cas moi je le trouve très beau! Pour conclure un mot suffira: bravo! | ||
le 24-07-2006 à 18h05 | Explications texte Innocence | |
Les « Chanteuses des nuit » est l’autre nom désignant les Lavandières, figures inquiétantes de la mythologie bretonne, qui s’attaquaient la nuit aux personnes peu vertueuses qui avaient le malheur de croiser leur chemin, leur demandant de les aider à tordre leurs draps, m’enfin j’imagine que vous connaissez à peu près tous cette histoire. Les « sinistres cris de l’espérance » font référence au... | ||
le 13-04-2006 à 16h47 | Ca pourrait peut-être être joli mais... tu sais conjuguer les verbes autremenbt qu'à l'impératif ? | |
le 10-04-2006 à 16h01 | L’a pô compris (à prononcer avec l’accent québecquois) | |
Poème en prose. La métrique est pour le moins irrégulière. L’auteur prend, de plus, quelques libertés avec la langue française. Je n’ai pas compris de quoi ça parle. |