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Poèmes Arthuriens

Ganedigezh

Les vagues écumantes se brisent au pied de la falaise
Pâle est le rayon qui filtre à travers le vitrail
dans la salle du feu au coeur de Tintagel
Longue sera la nuit qui verra naître le fils du roi
comme un fantôme, les lèvres serrées Morgane marche
et la douleur qui l'anime est double en cette heure troublée
Car c'est elle qui met au monde l'enfant de son frère
depuis la nuit de Beltaine où sous les traits du roi cerf il apparut
elle porte en elle celui par qui tout se perdra
Et après qui Avalon dérivera dans les brumes
Un éclair, un cri, Viviane sait dans l'île aux pommiers
et Merlin dans sa tour de verre close connaît le secret
Dans les bras de Morgane pleure un nouveau-né
Mordred le fier à présent il se nomme
Lui qui aura raison du roi et de l'épée
n'est qu'un jeune être en ce blême matin
A présent le soleil luit sur Tintagel
et la mer s'enflamme de saphir et de sang
Délivrée la magicienne s'endort
et le jour s'ouvre aux yeux de son enfant

Camlann

Les armées se sont rassemblées en silence
La colline étincelle des lances et des épées tirées
Mais le Devin n'est plus là et la Dame bien loin
Seul le roi sait que pas un ne réchappera
Le regard noir et fixe, Mordred sur son destrier
Scrute le dragon rouge et le sol tremble

Une flèche, une bannière, l'assaut est lancé
Le ciel se plombe et l'herbe se couche
Les âmes s'envolent pâles sous le fil de l'acier
Et le sang tâche les étendards
Les braves tombent un à un fidèles à leur voeu
Comme des pièces d'échec d'ivoire et de nuit
On a volé leur souffle à Gauvain le fier et Perceval le preux
Mais le roi a laissé les armées, devant lui Mordred s'avance
Les lèvres pâles l'oeil enflammé
Parmi les feux et les fers Morrigane danse
Le père et le fils combattent sur la lande
Pour trouver chacun leur mort mais seul le roi le sait
Ainsi qu'il était dit et mettre fin aux légendes

L'épée d'Avalon a pourfendu le traître qui tombe à genoux
Le dernier chevalier relève le roi blessé
Dont le regard se trouble et devient flou
Il lui remet Excalibur maculée de sang
Pour qu'il marche accomplir sa destinée
Le lac est là où le soir tombe et la brume s'étend

Il lance l'épée dans l'eau ombreuse
Et par trois fois elle fut brandie
La Dame à la main blanche et silencieuse
L'emporte au fond de l'onde et sa voix s'élève
Les yeux du roi se ferment et sa soeur chante
Seule pour le bercer dans son dernier rêve

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© Kendra



Publication : Inconnue
Dernière modification : 07 novembre 2006


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Aredhel
L’Oiseau de feu  
Bluelantern
Lutins à la lanterne bleue  
Clémence
Le Lutin au Grelot  
Didier
Coalescence  
Elemmirë
Ange sixième  
L'attente illustré par un poème de Narwa Roquen  
Eroël
La double vie de Roland  
Le treizième tableau  
Les songes de Peiral  
Estellanara
Bébé dragon  
Jézabel  
Le sourire  
Mignonne, allons voir si la rose...  
Fladnag
Blue Moon illustré par Lindorië  
Lindorië
L'elfe au dragon  
La Gardienne du temps  
La dresseuse  
La passe maléfique
Lutine
La Gardienne de la Nuit  
Maedhros
Le royaume des cieux
Maedhros
Les Cheminées des Fées  
Revoir
Maeglin
Chevelure Ondine
Gabrielle
Petite Elfe  
Prélude au bonheur  
Miriamélé
Je rêve de me réveiller un jour  
Neimad
Le Tisseur De Vie  
Netra
Par-delà la Mer de l’Est  
XII  
Netra et Reya
Jouet de Venise  
Nounou Ogg
Elisandre illustré par Lindorië  
Re-naissance
Roger Luc Mary
Le fantôme impitoyable
Stéphane Méliade
La nuit des noyaux profonds  
Yasbane
Discussion avec J. Vjonwaë
L'avis du docteur Morris Bann
Rapport
gawen
La Tisserande  
Le Barde-Artisan  

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signifie que la participation est un Texte.
signifie que la participation contient un Dessin.


3 Commentaires :

Godgaby 
le 19-08-2007 à 18h52
Le temps passe vite
Un peu de liberté je ne dis pas, mais on peut également essayer, même si ca demande plus de travail et plus de temps, de respecter les règles, pas toutes, ni même tout le temps, mais au moins quelques unes de temps en temps.
Car je ne doute pas effectivement de l'atmosphère épique qui se dégage de ce qu'on lit, ni de la passion qu'on peut y voir. Mais c'est censé être un poème pas un livre ?
Patrik 
le 15-06-2005 à 18h04
Un petit mot...
Heureusement que tous les poèmes ne sont pas enfermés dans un carcan et que l'on peut faire preuve d'un peu de liberté avec la versification ! Ce que l'on ressent en lisant ces textes, c'est une véritable passion pour l'univers du roi Arthur. L'atmosphère qui s'en dégage est véritablement épique.
Godgaby Ecrire à Godgaby 
le 21-04-2004 à 14h24
Disons que c'est joli
Ya pas de doute c'est assez joli... mais decevant. Aucun style. Prend le pas mal, de toutes façon de nos jours on appel ça de la poésie moderne. Aucune forme, pas de rime, le texte ne chante pas, il n'est pas melodieux a l'oreille, c'est bien dommage. Je suis de plus en plus déçu a chaque fois que je lit de la poésie de nos jours.
La prochaine fois essaye juste de faire au moins des Alexandrins,...

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