Je suis descendu du Ciel Pour voir cette belle Terre Dont on parle dans l'univers.
Ashia le royaume des mortels reflétait la magnificence, La nature surgissait répandant toute son essence A cette vue paralytique j'entamais une danse céleste, Comprenant les chavirements des coeurs chaloupés Une divine transe qui vous sort de vos jours funestes, Rien qu'en l'entamant votre âme se voit entourloupée De ce doux mouvement des coeurs qui vous a attiré.
Mais voilà que j'entends une complainte diurne, Un de ces chants qui vous pousse sous la Terre Une ambiance torturée, devenue pire que taciturne Je me rends sur ce lieu en absence de lumière Pauvre de moi, aurais-je trouvé une porte d'Hadès ? Un domaine interdit pour tous les anges et séraphins ! Mais voilà ceux qui dans ce noir se meuvent sans cesse, Est-ce l'Esprit de la pénombre qui se moque du grand divin ? Voilà que je m'aperçois que ce ne sont que des Ashiaens ! Oh stupeur ! Et quel grand malheur, des âmes en perdition ! Les hérétiques s'emparèrent de moi lors de cette réunion, M'arrachant mes blanches ailes et lacérant mes veines. De cet enfer dont on ne peut s'échapper, je n'ai pas crié Je regardais de mon oeil monocorde la terreur puritaine Acceptant le châtiment et comprenant enfin cette vérité, Le sacrifice que je leur offrais ne serait pas une oeuvre vaine.
Regardez Oh Hérétique le sang d'un ange ! Ressentez sa douleur ! Ce que j'ai fait ? Je suis descendu du ciel...